Danis une communication commune, le groupe belge, John Cockerill (ex-CMI) et le français Technip Energies (coté à la bourse de Paris) annoncent la création de Rely, une co-entreprise d’ingénierie de renommée mondiale dont l’offre couvrira toute la chaîne de valeur de l’hydrogène, notamment de la production d’électricité verte au transport de l’hydrogène vert ou de ses dérivés. Elle sera basée en Belgique, mais avec des équipes réparties dans le monde. Rely sera détenue à 60% par Technip Energies et à 40% par John Cockerill. L’entreprise sera dirigée par Damien Eyriès, cadre chez Technip Energies en tant que Directeur général et Jean Jouet de John Cockerill en tant que Directeur de la technologie. Les deux fondateurs attendent l’approbation des autorités de la concurrence et la mise en orbite opérationnelle, dans la foulée, de Rely au second semestre de cette année 2023. Ils visent plus d’un milliard d’euros de chiffre d’affaires en 2030.
Heureuse coïncidence de l’actualité ce jeudi matin 4 mai pour le groupe d’ingénierie belge, John Cockerill et le français, Technip Energies. Au moment où se tient un colloque international à Aix-en-Provence sur l’hydrogène, ses mythes et ses réalités, organisé par l’Université Mohammed VI Polytechnique en collaboration avec l’Université d’Aix-Marseille, les deux acteurs annoncent, dans un communiqué commun la création d’une co-entreprise, dénommée, Rely, dans le secteur. « Rely proposera des solutions de bout en bout, depuis les services préalables à la décision d'investissement, y compris les conseils techniques et financiers, jusqu’à la fourniture de produits propriétaires, l'exécution du projet, l'exploitation et la maintenance », expliquent John Cockerill et Technic Energies.
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Super et nous poubelle
Quand va-t-on arrêter cet enfumage avec l'hydrogène vert ? Par définition, celui-ci est fabriqué par des électrolyseurs alimentés exclusivement en énergie verte, essentiellement par des éoliennes.
Mais les éoliennes en mer ne fonctionnent à leur puissance nominale que pendant 34,4 % du temps et seulement 17,9 % du temps pour les éoliennes sur terre (données de 2021).
Quel industriel accepterait d'installer un électrolyseur qui ne fonctionnerait que pendant 34 ou 18 % du temps ? Aucun.
Dès lors tous les électrolyseurs sont raccordés au réseau et fonctionnent près de 100 % du temps (hors maintenance et blackouts).
Mais alors l'hydrogène qui sort de ces électrolyseurs N'est PAS de l'hydrogène vert, puisqu'il n'a pas été fabriqué exclusivement en énergie verte. En Belgique, l'énergie du réseau contient seulement 12 % d'éolien et 6 % de solaire ; en Allemagne, le réseau en contient plus, mais ne contient plus de nucléaire et contient beaucoup de charbon et de lignite ; alors qualifier de vert un hydrogène fabriqué par des électrolyseurs alimentés en partie par des centrales à charbon ou au lignite, c'est un scandale.
C'est de la tromperie, comme vendre de la margarine en disant que c'est du beurre.