A COTE DU QATARGATE

Quand Pier-Antonio Panzeri et Maria Arena défendaient un ancien haut responsable Kazakh soupçonné de corruption

Le président du CIO Thomas Bach (à droite sur la photo) remet un diplôme à l’ancien Premier ministre du Kazakhstan, Karim Massimov (à gauche) après leur présentation de candidature pour accueillir les Jeux Olympiques d'hiver de 2022 à Almaty, lors de la 128e session du Comité International Olympique (CIO) à Kuala Lumpur le 31 juillet 2015. AFP

Il y a deux semaines, Karim Massimov, ancien Premier ministre du Kazakhstan et ancien chef de son agence de sécurité, le KNB, était condamné à 18 ans de prison à Astana pour « haute trahison », abus de pouvoir et tentative de coup d’Etat. Lorsqu’il dirigeait le gouvernement, puis à la tête du KNB, il avait été étroitement associé à la corruption galopante sous l’ère de l’ancien président, Nursultan Nazarbayev, ainsi qu’à de nombreuses violations des droits humains. Et pourtant, depuis son arrestation, en janvier 2022, il s’était trouvé des défenseurs de poids au Parlement européen. Entre autres…Antonio Panzeri et Maria Arena. Explications.

Karim Massimov a connu une carrière flamboyante, qui l’a amené des affaires à la politique, puis à la tête des services secrets de son pays, le KNB. Premier ministre de 2007 à 2012, puis de 2014 à 2016, chef de l’administration présidentielle entre ses deux passages à la tête du gouvernement, il avait été nommé à la tête du KNB en 2016. Poste qu’il a conservé jusqu’au début du mois de janvier 2022.

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