Une longue enquête - pas moins de dix années -, et le verdict qui tombe, tel un couperet : un procès est demandé pour « corruption passive, association de malfaiteurs, financement illégal de campagne électorale et recel de fonds publics libyens ». L’auteur de la demande : le Parquet National Financier (PNF), institution judiciaire française créé le 1er février 2014, dépendant du Tribunal de Paris, composée de 19 magistrats et chargée de traquer la grande délinquance économique et financière. Les personnes visées par ladite demande sont au nombre de 13, parmi lesquelles l’ex-Président de la République (2007- 2012) Nicolas Sarkozy et trois anciens ministres… L’affaire dite « des comptes de campagne » concerne la campagne électorale de Nicolas Sarkozy pour la présidentielle de 2007- qu’il remportera face à la candidate de la gauche, Ségolène Royal.
Dans son réquisitoire définitif dans l’affaire des soupçons de financement libyen, le PNF explique que Nicolas Sarkozy « a pactisé avec Kadhafi ». L’affaire, révélée en 2012 par le site Médiapart suivie en avril 2013 par l’information d’une enquête judiciaire, semble toute simple.
Un « don » venant de l’étranger pour tout (e) candidat (e) relève du financement illégal
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