Société

Sur la Lesse, Infrabel veille au bon état de ses ponts, sans gâcher le plaisir des kayakistes

GENDRON. Sur la Lesse, Infrabel lançait début juin le chantier de démontage (puis de reconstruction) de certains éléments de structure du pont de Walzin, l'un des anciens ponts situé entre Houyet et Anseremme. La phase la plus spectaculaire de la reconstruction a lieu ce week-end. Infrabel a limité l’impact des travaux sur les activités de loisir sur et aux abords de la Lesse. Ainsi ce dimanche 2 juillet sera la seule journée d’interdiction de la navigation. Situés sur un axe majeur de transport de marchandises, 7 ponts de la région auront bénéficié d’une cure de jouvence d’ici fin 2026.

Un investissement de 3,5 millions d'euros

Au sud de Dinant, entre Houyet et Anseremme où elle se jette dans la Meuse, la Lesse joue à saute-mouton avec le relief et s’entrelace avec de nombreux ponts ferroviaires répartis sur une dizaine de kilomètres. Cette portion du réseau fait partie de « l’Athus-Meuse », un axe stratégique pour le transport de marchandises par rail entre le port d’Anvers et le Sud de l’Europe. En 2013, Infrabel a lancé un vaste plan de renouvellement des ponts aux abords de la Lesse.
D’ici fin 2026, au total pas moins de 7 ouvrages (5 au-dessus de la Lesse ; 2 autres au-dessus d’une voirie) auront, pour tout ou partie, été remis à neuf.

Cet été est venu le tour de celui de « Walzin », situé pratiquement au pied du château du même nom, monument emblématique de la région bien connu des touristes descendant la rivière ou empruntant les chemins de randonnée.

Navigation interdite ce dimanche seulement

Avec sa pile centrale plantée dans la rivière et ses 2 travées de 32m chacune, ce pont est l’un des plus imposants de la liste : 3,5 millions d'euros seront consacrés à son renouvellement partiel. « Partiel » car l’une des deux voies repose sur un tablier en béton encore en très bon état. Cette voie restera d’ailleurs en service tout au long du chantier. La seconde est posée directement sur un tablier en acier que le temps et les éléments ont corrodé. Il devait donc impérativement être renouvelé afin de préserver la sécurité et la régularité du trafic.

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