Avec l’aide de ses partenaires, le Forem évalue en continu les tensions de recrutement que rencontrent certains métiers en Wallonie. Cette analyse permet d’établir chaque année une nouvelle liste des fonctions critiques et des métiers en pénurie de main-d’œuvre. En 2023, elle comprend 158 fonctions en tension de recrutement, dont 66 fonctions critiques pour lesquelles les employeurs éprouvent des difficultés de recrutement, et 92 métiers en pénurie, caractérisés par un manque de candidats. Pour répondre aux besoins de main-d’œuvre qualifiée en Wallonie, le Forem propose désormais 360 formations dont 231 pour des fonctions critiques et des métiers en pénurie.
158 métiers porteurs d’emploi
Par rapport à la liste établie en 2022[1], 22 métiers disparaissent (agent immobilier / agente immobilière, conseiller / conseillère en crédits, responsable de maintenance industrielle, administrateur / administratrice de base de données, responsable de site logistique, etc.) et 42 métiers apparaissent (désamianteur / désamianteuse, conducteur / conductrice de machines agricoles et forestières, horticulteur-maraîcher / horticultrice-maraîchère, esthéticien / esthéticienne, monteur / monteuse d’isolation industrielle, opticien / opticienne, pharmacien / pharmacienne, etc.).
Comme en 2021 et 2022, le secteur de la construction reste le plus représenté avec 56 métiers (monteur / monteuse d’échafaudage, parqueteur / parqueteuse, tailleur / tailleuse de pierre naturelle, etc.).
Des métiers au masculin et au féminin
Malgré la guerre en Ukraine, et les crises énergétiques et inflationnistes qui en découlèrent, le Forem a continué à recevoir de nombreuses offres d’emploi. Ainsi sur l’ensemble de l’année, plus de 476.000 offres d’emploi ont été diffusées par le Forem (hors offres provenant des autres services publics de l’emploi), soit 8,2 % de plus qu’en 2021.
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