La compagnie aérienne belge, Air Belgium, spécialisée dans le long-courrier et dans le cargo, a désormais 5 ans d’existence. Elle a passé ce cap, en toute discrétion en mars dernier. Son dirigeant fondateur, Niky Terzakis, concède que l’heure est à l’austérité, mais pas au point pour la compagnie de licencier du personnel. Par contre, en mai dernier, Air Belgium a dû mettre la majorité de son personnel de cabine en chômage économique forcé. L’horizon se dégage toutefois pour la compagnie aérienne belge avec de nouveaux contrats notamment des vols pour d’autres opérateurs (les fameux contrats ACMI) et des projets ambitieux sont au programme. La compagnie est l’objet de plaintes de plusieurs passagers auprès de Test-Achats pour « ruptures unilatérales de contrats, sans solution acceptable ».
Il y a 5 ans, en mars 2018, Air Belgium (AB) recevait, de la part des autorités belges, son précieux sésame appelé « Air Operator Certificate », le certificat d’opérateur aérien (AOC), qui lui permet de voler théoriquement depuis et vers n’importe quel aéroport de l’Union Européenne. Après 5 ans d’existence, la compagnie aérienne belge opère toujours des vols en propre ou pour le compte d’autres opérateurs, mais elle demeure fragile. Son dirigeant fondateur, Niky Terzakis a récemment reconnu dans la presse que les finances d’Air Belgium sont compliquées mais que la société tient bon. C’est la raison pour laquelle la compagnie n’a pas organisé d’événement particulier pour souffler ses 5 bougies. « On est dans l’austérité et on ne peut pas dire que 2022 aura été une bonne année. Certes, nous avons dû mettre des équipes en chômage économique, mais ce sont des mesures normales dans la vie d’une entreprise qui se débat. Nous n’avons pas procédé à des licenciements, c’est déjà une bonne chose », nous a confié Niky Terzakis.
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