La dernière réunion de la plateforme de concertation rassemblant tous les acteurs du dossier de l’activité de Brussels Airport et son impact sur le quotidien des riverains s’est mal terminée, en présence de son instigateur, le ministre fédéral de la Mobilité, Georges Gilkinet (Ecolo). De nombreux participants estiment qu’il s’agit d’une mascarade n’ayant servi à rien : pas de procès-verbal de réunions, pas de règlement d’ordre intérieur, etc. De son côté, Brussels Airport company (BAC), la société gestionnaire du site, dénonce un manque de transparence et une sous-représentation du secteur aérien et économique. Elle rappelle que 18.000 emplois directs sur le site sont occupés par des Flamands, 3.600 par des Bruxellois et 2.400 par des Wallons. Les participants reprochent au vice-Premier ministre Gilkinet de vouloir présenter un rapport de synthèse des 9 réunions de ces Etats généraux sans permettre aux participants de faire une relecture préalable du texte et d’y apporter d’éventuels amendements. Les associations de défense des riverains de l'aéroport fustigent la place trop importante accordée à la vision économique et commerciale développée par la société gestionnaire de l’aéroport national au détriment de l’impact du bruit des avions sur le sommeil des riverains et leur santé. Le ministre Gilkinet annonce un rapport de synthèse pour le 12 juillet, voulant ainsi respecté son objectif d’arriver avec un texte avant le 21 juillet…