LIEGE. On en apprend chaque jour davantage et c'est une aubaine. Une collaboration interdisciplinaire entre le Centre Européen d’Archéométrie (ULiège), le CNRS, Sorbonne Université et l’Université Grenoble Alpes dans le cadre d’un vaste programme de recherche coordonné avec le Ministère des antiquités d’Egypte, a mis en évidence des libertés de création dans la réalisation de deux peintures funéraires égyptiennes, datées vers 1 400 et 1 200 ans avant notre ère. Cette étude qui révèle que contrairement à ce que l’on pensait, il arrivait aux peintres égyptiens de prendre des libertés avec les conventions mais aussi que des œuvres censées être des copies d’images canoniques étaient souvent adaptées et remaniées au fil de leur conception. Cette découverte a pu être faite grâce à de nouvelles technologies portables d’imagerie chimique non-invasives, qui permettent d’étudier les œuvres en profondeur sans les dégrader.
Cette étude qui a permis de révéler des phénomènes artistiques inobservables à l’œil nu et jusqu’ici inédits, fait l’objet d’une publication dans PLOS ONE.
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