BEYROUTH. Le 4 août 2020, au cœur d’un été confiné, près de 3 000 tonnes de nitrate d'ammonium explosent dans le port de Beyrouth faisant 235 victimes, plus de 6 250 blessés et détruisant une bonne partie de la capitale. Dans la foulée, des milliers de personnes se retrouvèrent sans abri. Trois ans plus tard, les victimes se battent toujours sans succès pour obtenir une enquête indépendante. Nombreux étaient les Libanais descendus dans la rue en amont de ce triste 3ème anniversaire. A ce jour, absolument personne n’a été amené à rendre de comptes pour cette tragédie. L’enquête est même suspendue depuis décembre 2021. C’est cet inacceptable silence sur les circonstances du drame que dénonce Aya Majzoub, directrice régionale adjointe pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord pour Amnesty International.
La communauté internationale a condamné à de nombreuses reprises l’interférence flagrante des autorités dans l’enquête nationale, notamment par le biais d’une déclaration conjointe au Conseil des droits de l’homme des Nations unies début 2023. En vain.
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