Scandale au British Museum : démission du directeur après le vol de milliers d’œuvres d’art
Le directeur du British Museum, Hartwig Fischer, a démissionné le vendredi 25 août à la suite d’un scandale de vol massif d’œuvres d’art. Près de 2 000 objets précieux ont disparu des collections du musée, certains ayant été mis en vente en ligne sur le site ebay. Les révélations ont entraîné une enquête et la démission du directeur, marquant un coup dur pour l’une des institutions culturelles les plus prestigieuses au monde.
Le directeur du British Museum, l’Allemand Hartwig Fischer, a annoncé sa démission le vendredi 25 août, à la suite d’un scandale majeur lié au vol d’œuvres d’art. Face aux accusations de vol massif de précieuses pièces d’art ’œuvres dont certaines sont mises en vente sur le site ebay Hartwig Fischer, premier directeur non-Britannique à la tête de l’institution, a pris cette décision en raison de l’impact négatif sur la réputation du musée. Il est en poste depuis 7 ans.
Un musée iconique touché par le scandale
Le British Museum, un pilier culturel fondé en 1753, est secoué par un scandale de grande envergure. Près de 2 000 objets inestimables ont été dérobés de ses collections. Parmi ces pièces, des trésors remontant au XVe siècle avant J.C. jusqu’au XIXe siècle après J.C. Certaines œuvres ont même été endommagées ou mises en vente en ligne. Le musée a réagi en lançant une enquête indépendante pour éclaircir les circonstances de ces vols.
Les révélations autour de cette affaire de vol continuent de surgir, jetant une lumière crue sur la disparition de jusqu’à 2 000 objets précieux sur plusieurs années. Certains de ces objets ont été repérés en vente sur eBay, attirant l’attention sur l’ampleur du problème. Les critiques se multiplient quant à la réponse initiale du musée aux avertissements antérieurs en 2021, soulignant une possible négligence dans la protection de son précieux patrimoine. Cette situation soulève des questions plus larges sur la préservation du patrimoine culturel et les défis liés à la sécurité des œuvres d’art dans le contexte actuel.
Hamid CHRIET, correspondant (Londres/Paris)