Le 28 août, le Maroc a franchi une étape cruciale dans la gestion de l’eau en inaugurant « l’autoroute de l’eau », un projet majeur visant à acheminer l’eau depuis l’Oued Sebou jusqu’au barrage Sidi Mohammed Ben Abdellah. Cette initiative nationale, lancée en réponse aux directives royales, vise à garantir un approvisionnement en eau stable pour la capitale du royaume Rabat et la ville de Casablanca. La réalisation du projet démontre l’expertise marocaine en la matière et la coopération entre divers acteurs. Les nouveaux canaux devraient transporter plus de 400 millions de mètres cubes d’eau vers Rabat et Casablanca.
À la suite des directives royales d’octobre 2022, le Maroc a entrepris un projet ambitieux de transport d’eau depuis le bassin du Sebou vers le bassin du Bouregreg. Le projet a récemment atteint un jalon clé en acheminant les premiers mètres cubes d’eau, marquant ainsi le début d’une ère nouvelle dans la gestion des ressources hydriques du pays. L’objectif principal est de répondre aux besoins en eau potable des citoyens de Rabat et Casablanca, tout en relevant les défis croissants liés notamment à une meilleure gestion des ouvrages hydrauliques ainsi qu’à leur flexibilité, à l’optimisation des ressources grâce à une utilisation plus efficace des usines de dessalement et à la lutte contre les inondations.
Un investissement majeur de 6 milliards de dirhams
Ce projet colossal représente un investissement massif de 6 milliards de dirhams (environ 540 millions d’euros). Au cœur du projet se trouve un barrage de garde positionné sur l’Oued Sebou, qui alimente un réseau de canaux de 67 km en acier robuste. Deux stations de pompage ont été stratégiquement installées pour assurer un débit constant, tandis qu’un bassin de régulation facilite le transfert de l’eau vers le barrage Sidi Mohammed Ben Abdellah. L’objectif final est d’acheminer jusqu’à un million de mètres cubes d’eau par jour, améliorant ainsi l’approvisionnement en eau pour les régions concernées.
Une réalisation rapide grâce à l’expertise marocaine
Ce projet est un exemple impressionnant de ce que l’expertise marocaine peut accomplir en matière d’infrastructure. Réalisé en seulement neuf mois grâce à la mobilisation de compétences nationales, il aurait normalement pris quatre ans. Plusieurs acteurs majeurs du secteur, tels que la SGTM (Société générale des travaux du Maroc), la SNCE (Société nouvelle des conduites d’eau), la STAM (Société des tuyaux agricoles marocains), et la Société maghrébine de génie civil, ont collaboré sous la supervision du ministère de l’Équipement et de l’Eau. La décision du Conseil de gouvernement de suspendre les droits de douane sur les tubes en acier a également favorisé l’acquisition rapide des composants essentiels depuis la Turquie, renforçant ainsi la réalisation de ce projet crucial pour le Maroc.
Hamid CHRIET Correspondant (France/Royaume-Uni)
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