SCANDALE AU PARLEMENT EUROPEEN

Qatargate : la vérité selon l’Eurodéputée socialiste Maria Arena

L'eurodéputée socialiste belge, Marie Arena, sort de son mutisme et dit sa vérité dans le cadre du scandale du Qatargate. Mais sa sortie ne dissipe pas toutes les zones d'ombre du dossier dans lequel son nom est cité. BELGA

Maria Arena est (enfin !) sortie du silence qu’elle observait depuis des mois. Dans une conférence de presse d’un genre particulier, strictement réservée à quelques-uns de nos confrères triés sur le volet, elle a répété qu’elle n’avait rien à voir avec le scandale de corruption qui secoue le Parlement européen. Il en ressort l’image d’une femme trahie par celui qu’elle a longtemps considéré comme un ami. Et restent plusieurs questions sans réponses…  

Vendredi matin, à 10h30, Maria Arena rencontrait quelques journalistes, représentant respectivement le quotidien français « Le Monde » ainsi que deux journaux belges « Le Soir » et « La Libre ». Un rendez-vous discret, « informel », qui s’est tenu au cabinet de l’une de ses avocates, Michèle Hirsch et en présence de son deuxième défenseur, Morgan Bonneure.

Plaidoyer pro domo sans véritable révélation

Aucune révélation percutante ou inattendue à l’issue de ces deux heures d’entretien : Maria Arena s’en tient à ce qu’elle clame dès le début de l’affaire : elle n’a rien à voir avec le Qataragate. Point barre. Désireuse de « remettre les pendules à l’heure », entre autres par respect pour les « milliers de personnes » qui ont voté pour elle parce que, précise-t-elle, « elles avaient confiance dans les combats que je menais » mais qui « ne comprennent pas que je ne réagisse pas aux attaques qui, aujourd’hui, sont partout », elle a donc décidé de parler. Point par point, elle répond à quelques-unes des révélations qui se sont accumulées dans la presse.

Vous voulez lire la suite de cet article ?

Cet article premium
est réservé à nos abonnés.

Vous êtes déjà abonné ?
Connectez-vous

Pas encore abonné ?
Abonnez-vous
à L Post pour promouvoir la pluralité de la presse. L-Post n’est financé par aucun grand groupe et dépend uniquement des lecteurs. Informer avec rigueur et indépendance a un coût.

Soutenez L Post et le journalisme indépendant : BE85 0689 4115 0106