Chaque heure qui passe apporte son lot d’horreur : au fur et à mesure que Tsahal reprend le contrôle du sud du pays, de nouveaux charniers sont découverts, qui disent l’épouvante qui s’est abattue sur les régions limitrophes de la bande de Gaza samedi matin 7 octobre. Dans la journée de ce mardi 10 octobre, l’armée israélienne a annoncé avoir éliminé tous les terroristes présents, mais dans la soirée, une porte-parole militaire révélait que des accrochages étaient encore en cours. Dans la foulée, elle avertissait que le bilan final serait « très probablement supérieur à 1 000 morts » du côté israéliens.
Même quand on a vieilli sous le harnais, que l’on a vu bien des théâtres de guerre (du Liban aux Balkans, en ce qui nous concerne) avec leurs lots d’atrocités et que l’on travaille dans le confort de son bureau, à des milliers de kilomètres d’Israël, il y a des moments où l’on est presque submergé par l’horreur. C’est que, dans une longue litanie, les révélations – chacune plus atroce que la précédente – se succèdent.
Nous reconnaissons les aspirations légitimes du peuple palestinien et nous estimons que les Israéliens et les Palestiniens ont droit, dans la même mesure, à la justice et à la liberté.
Dans le Néguev, des centaines de jeunes teufeurs massacrés, des femmes violées
Dimanche, c’est le massacre de la rave-party du désert du Néguev qui faisait la Une : des centaines de jeunes de plusieurs nationalités y étaient réunis pour « danser pour la paix » - sinistre ironie de l’histoire – quand ils ont été assaillis par des dizaines de terroristes arrivés en deltaplane. Au moins 260 jeunes gens ont été massacrés dans une orgie de violence qui a duré plusieurs heures. D’autres, dont le nombre est inconnu, ont été enlevés et emmenés vers Gaza. Sur place, outre la tuerie, il y a eu de nombreux viols. Une jeune femme qui a réussi à s’échapper témoigne avoir été violée « sur les corps de ses amis morts ». Sans nul doute, le même sort attend, malheureusement, les femmes qui ont été kidnappées : une autre survivante, Gil Yoskovitch, raconte qu’une amie arabe lui a traduit les propos tenus dans un clip « Tik Tok » diffusé par le Hamas (car les tueurs, fiers de leurs exploits, n’hésitent pas à se mettre en scène et à diffuser leurs sinistres prises de vue) : « On a tué les moches » s’esclaffe un terroriste, « mais on a gardé les plus belles pour nous ».
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