Premier ministre proclamé de l’Etat de la diaspora africaine, Dr Louis-Georges Tin, annonce le lancement d’une action collective pour obliger les pays occidentaux à restituer les œuvres d’art « volées » durant la colonisation. Le Martiniquais, ancien président du Conseil représentatif des associations noires (CRAN) rappelle qu’aujourd’hui, 95% du patrimoine culturel de l’Afrique se trouvent en dehors du continent, notamment dans différents musées (Londres, Paris, Bruxelles, Berlin, Madrid, New York, etc.). L’action se fera en deux étapes. Louis-Georges Tin nous la détaille. La démarche a été présentée ce mercredi 25 octobre à Paris. L’Etat de la diaspora africaine est une organisation qui rassemble plus de 350 millions d’habitants dans le monde.
Monsieur le Premier Ministre, vous travaillez depuis longtemps sur la thématique de la restitution des trésors culturels de l’Afrique. Vous avez d’ailleurs obtenu plusieurs victoires dans ce domaine. Pouvez-vous expliquer en quelques mots pourquoi ce sujet est si important ?
Le vol est le principe même de la colonisation. Par conséquent, la reconquête est le principe même de la lutte anti-coloniale. Aujourd’hui encore, 95 % du patrimoine culturel de l’Afrique est détenu en dehors de l’Afrique, dans les musées de Paris, Londres, Bruxelles, Berlin, Rome, Madrid, et même à New York ou à Philadelphie. C’est inacceptable. C’est pourquoi nous devons reconquérir ce qui nous appartient. C’est une question de patrimoine culturel, de justice internationale, d’intégrité spirituelle, de développement touristique, et plus encore de souveraineté politique.
Vous voulez lire la suite de cet article ?
Cet article premium
est réservé à nos abonnés.
Vous êtes déjà abonné ?
Connectez-vous
Pas encore abonné ?
Abonnez-vous
à L Post pour promouvoir la pluralité de la presse. L-Post n’est financé par aucun grand groupe et dépend uniquement des lecteurs. Informer avec rigueur et indépendance a un coût.
Soutenez L Post et le journalisme indépendant : BE85 0689 4115 0106