A picture taken from Sderot along the border with the Gaza Strip early on November 5, 2023, shows smoke and fire rising over the Palestinian enclave during an Israeli strike, amid ongoing battles between Israel and the Palestinian Hamas movement. (Photo by Aris MESSINIS / AFP)
Les récentes démissions aux États-Unis et à l’ONU, ainsi que les tensions croissantes en Amérique latine, ont secoué la scène internationale. Le 19 octobre, la démission de Josh Paul, directeur américain chargé du transfert d’armes à des pays étrangers (dont Israël) a soulevé des questions sur la politique étrangère des États-Unis. Le 30 octobre, c’est Craig Mokhiber, directeur du bureau des droits de l’homme de l’ONU qui a remis son tablier désespéré par l’inaction de la Communauté internationale face aux massacres de Gaza et qualifiant la situation de « cas d’école de génocide en cours ». Parallèlement, le 31 octobre, plusieurs pays d’Amérique latine ont rappelé leurs ambassadeurs en Israël en signe de protestation contre l’offensive en cours à Gaza, accentuant ainsi les tensions internationales autour du conflit.
Le conflit israélo-palestinien relancé par l’attaque terroriste menée, le 7 octobre, par le Hamas le 7 octobre, contre Israël suscite fait des remous de par le monde. Le mardi 19 octobre, le directeur américain chargé du transfert d’armes aux pays étrangers (dont Israël) au sein du département d’État a démissionné, suscitant des interrogations sur la politique étrangère des États-Unis à l’égard du conflit israélo-palestinien. Josh Paul, a expliqué que la situation lui était devenue intenable en raison d’un double discours dans la politique américaine. D’après lui, on condamne l’occupation russe en Ukraine, mais on reste silencieux sur l’occupation israélienne des territoires palestiniens.
La démission de Josh Paul a mis en évidence une divergence d’opinions au sein de l’administration américaine concernant la politique à adopter vis-à-vis d’Israël et de la situation au Moyen-Orient. Certains observateurs estiment que cette démission pourrait marquer un tournant dans la manière dont les États-Unis gèrent leur relation avec Israël et la question palestinienne, ce qui pourrait entraîner des répercussions significatives dans la région.
Démission au bureau des droits de l’Homme de l’ONU
Le lundi 30 octobre, c’est Craig Mokhiber, le directeur du bureau des droits de l’homme des Nations Unies, qui quitte son poste en dénonçant l’inaction de la Communauté internationale face aux massacres dans la bande de Gaza et l’incapacité de l’ONU à obtenir un cessez-le-feu. Dans sa lettre de démission, ce fonctionnaire en poste à l’ONU depuis 1992 a exprimé sa profonde préoccupation envers la situation actuelle en Palestine, la qualifiant de « cas d’école de génocide en cours ». Selon lui, le projet colonial européen axé sur l’ethno-nationalisme en Palestine entre maintenant dans sa phase terminale, conduisant à l’accélération de la destruction des dernières traces de la population autochtone en Palestine.
Craig Mokhiber, spécialiste du droit international, a souligné dans sa lettre de démission que « le génocide auquel il a assisté en Palestine est le résultat de décennies d’impunité israélienne, soutenue par les États-Unis et d’autres gouvernements occidentaux ». Il a également pointé du doigt les médias occidentaux « pour leur rôle dans la déshumanisation du peuple palestinien et a insisté sur la nécessité que ces deux phénomènes cessent immédiatement pour mettre fin aux souffrances en Palestine ».
Tensions en Amérique latine
Le mardi 31 octobre, plusieurs pays d’Amérique latine ont rappelé leurs ambassadeurs en Israël en signe de protestation contre l’offensive en cours à Gaza. Le Gouvernement bolivien a annoncé la rupture de ses relations diplomatiques avec Israël en raison de l’offensive militaire menée en réponse à l’attaque du Hamas le 7 octobre. La Bolivie, dirigée par un président de gauche, Luis Arce, est devenue le premier pays latino-américain à rompre ses liens diplomatiques avec Israël depuis le début de la guerre.
Le Chili et la Colombie ont également rappelé leurs ambassadeurs en Israël pour protester contre l’offensive en cours, dénonçant des violations du droit humanitaire international et des pertes civiles à Gaza. Ces décisions témoignent de la profonde inquiétude en Amérique latine concernant la situation à Gaza et soulignent l’importance de la diplomatie en tant qu’outil de pression dans les relations internationales.
Hamid CHRIET, spécialiste du monde arabe
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Les medias de toute opinion écoutent plus souvent le Hamas que le porte-parole israélien.
Le Hamas utilise la population palestinienne pour se cacher, alors que des dirigeants du Hamas au Qatar reconnaissent que les tunnels ne sont qu'à destination des combattants.
Avec les sommes payées par l'occident à Gaza, ils auraient pu être le Singapour de la région, au contraire, ils ont utilisé cet argent pour des armes.