En Belgique, près de 98% des femmes déclarent avoir déjà été victime de harcèlement dans l’espace public et que, selon les derniers chiffres d’Amnesty International et de SOS Viol récoltés avant la crise sanitaire du Covid-19, une femme sur 5 a déjà été victime de viol au cours de sa vie. La violence à l’égard des femmes et des filles demeure l’une des violations des droits de l’homme les plus répandues dans le monde. À l’échelle mondiale, on estime que 736 millions de femmes, soit près d’une femme sur trois, ont été victimes de violence physique et/ou sexuelle de la part de leur partenaire intime, de violence sexuelle d’un autre partenaire, ou des deux, au moins une fois dans leur vie. A l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes ce 25 novembre, ONU-Femmes lance une campagne « Tous unis ! Investir pour prévenir la violence à l’égard des femmes et des filles ! #PASDEXCUSE »
Exacerbée par la pandémie de Covid-19, les conflits et les changements climatiques, la violence faite aux femmes a été intensifiée dans différents contextes, y compris l’espace de travail et les réseaux en ligne. Pour y faire face, il faut une solution résidant dans des réponses solides, dont l’investissement dans la prévention. Dans le monde, plus de cinq femmes ou filles sont tuées toutes les heures par un membre de leur propre famille et près d’une femme sur trois a été victime de violence physique et/ou sexuelle au moins une fois dans sa vie.
Les conséquences néfastes de la violence à l’égard des femmes sur le plan psychologique, sexuel et génésique affectent les femmes à tous les stades de leur vie.
Hélas, il est alarmant de constater que les données sur l’engagement des nations dans la lutte contre la violence à l’égard des femmes et des filles restent extrêmement rares. A peine 5 % de l’aide gouvernementale est consacrée à la lutte contre la violence à l’égard des femmes et des filles, et moins de 0,2 % à sa prévention.
Mobiliser tous les membres de la société
La société se doit d’investir davantage dans les organisations de femmes, améliorer la législation, poursuivre les coupables, offrir davantage de services aux survivantes et former les responsables de l’application de la loi.
La Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes marquera le lancement de la campagne Tous UNiS (du 25 novembre au 10 décembre). Il s’agit d’une initiative de 16 Jours d’activisme qui s’achèvera le jour de la commémoration de la Journée des droits de l’homme.
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