SOMMET MONDIAL POUR LE CLIMAT

A la COP28 à Dubaï, on rêve, on espère et on refait le monde chacun pour soi

Le Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres. photo ONU

Hier, Antonio Guterres, le Secrétaire général de l’ONU a lancé son appel passionné lors de l’ouverture de la COP28, aux chefs d’État et de gouvernement présents au cours des deux prochains jours à Expo City, à Dubaï, où se déroule la Conférence sur le climat. Avertissant que « le sort de l’humanité est en jeu », il a déclaré que les dirigeants du monde doivent agir maintenant pour mettre fin à la catastrophe climatique.  Au cours des deux prochains jours, les dirigeants de plus de 160 pays présenteront leur vision pour lutter contre la crise climatique, notamment ceux du Brésil, du Royaume-Uni, de la France, de la Turquie et de l’Inde. Mais alors que plus de 110 pays veulent voir la COP28 adopter l’objectif de tripler les énergies renouvelables et de doubler l’efficacité énergétique d’ici 2030, ce matin, une vingtaine de pays lançait un appel à tripler les capacités de l’énergie nucléaire dans le monde d’ici 2050. De son côté, le Premier ministre indien Narendra Modi invite à trouver un « modèle pour le monde dans l’équilibre trouvé entre écologie et économie ».

« C’est une maladie que vous seuls, dirigeants du monde, pouvez guérir », lançait hier Antonio Guterres, Secrétaire général de l’ONU en appelant les dirigeants à mettre fin à la dépendance du monde à l’égard des combustibles fossiles et à tenir la promesse attendue depuis longtemps en faveur de la justice climatique.

Jeudi déjà, un premier accord est parvenu sur la mise en œuvre d’un fonds pour les pertes et préjudices visant à aider les pays les plus vulnérables à payer pour les impacts dévastateurs de la catastrophe climatique. Au cours des deux prochains jours, les dirigeants de plus de 160 pays devraient présenter leur vision pour lutter contre la crise climatique, notamment ceux du Brésil, du Royaume-Uni, de la France, de la Turquie et de l’Inde.
Antonio Guterres a souligné que le succès de la conférence de Dubaï dépendra du résultat du « Bilan mondial » – au cours duquel les pays évalueront pour la première fois les progrès réalisés dans la lutte contre le réchauffement climatique – qui peut mettre le monde sur la bonne voie pour atteindre les objectifs fixés en matière de température, de financement et d’adaptation.

Les trois maux de la terre

« Ce bilan doit prescrire un remède crédible à notre planète malade dans trois domaines clés », a-t-il déclaré.  Premièrement, une réduction drastique des émissions de gaz à effet de serre puisque les politiques actuelles nous conduisent à une augmentation de température de trois degrés. «  J’exhorte les pays à accélérer leur objectif de zéro émission nette, pour se rapprocher le plus possible de l’échéance de 2040 dans les pays développés et de celle de 2050 dans les économies émergentes », a-t-il précisé.

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