Après plus d’un siècle de présence dans le paysage de Bruxelles, le dernier kiosque à journaux de Bruxelles fermera ses portes ce 31 décembre. C’est la conséquence logique d’un mode de vie qui change progressivement : télétravail, journaux en édition numérique, réduction globale du temps de lecture, etc. Le réaménagement de l’Avenue de la Toison d’Or amène également son lot d’incertitudes qui ne rassurent pas sur le retour d’un kiosque à journaux après les travaux. Ce point est renforcé par le fait que Beliris qui finance le projet de réaménagement de l’avenue est confronté à un recours contre le chantier. Par ailleurs, même la Ville de Bruxelles assure que le projet de réaménagement de l’avenue intègre un kiosque, mais précise qu’« il y a peu de chances que l’on y mette des journaux à la vente, car les opérateurs les ferment et doivent souvent se tourner vers des espaces proposant davantage d’articles et de services ». Rencontre avec Paul, le dernier kiosquier de Bruxelles dans son échoppe, ce petit bout d’histoire de la capitale qui va s’éteindre.
« Je ne suis pas triste, je l’ai senti venir » : Paul, 60 ans, est l’exploitant du dernier kiosque à journaux de Bruxelles, installé sur l’Avenue de la Toison d’Or, près de la station de métro Louise. Il avait commencé en tant qu’étudiant et 38 ans plus tard, le marchand de journaux s’apprête à mettre fin à l’exploitation de son commerce. C’est prévu pour ce 31 décembre.
Le dernier kiosque de Bruxelles a été ouvert en 2001. On faisait énormément de chiffres, mais les revenus se sont effondrés depuis le Covid et la généralisation du télétravail.
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