Economie

Innovation : Basse-Meuse Développement reçoit l’exclusivité pour développer le projet MyMachine


La quatrième édition du projet MyMachine connaîtra une nouvelle étape ce lundi 18 décembre à la haute école Helmo en région liégeoise. Les élèves découvriront les maquettes des machines de leur rêve. Désormais, l’agence de développement économique, Basse Meuse Développement a acquis auprès de la fondation MyMachine l’exclusivité de développer le projet dont l’objectif est de stimuler l’esprit de créativité chez les jeunes et de contribuer ainsi à la promotion des disciplines STEM (sciences, technologie, ingénierie, mathématiques) chez eux. Il permet aussi à différents niveaux d’enseignement de travailler ensemble et de revaloriser l’enseigne technique et professionnel. Pour Nathalie Duchateau, directrice de Basse-Meuse Développement, le projet MyMachine répond ainsi aux ambitions de la Région wallonne de promouvoir l’esprit d’innovation chez les jeunes. Actuellement, le projet bénéficie du soutien d’entreprises de la région et de la Loterie nationale. Sans oublier les différentes écoles qui y participent. Le projet MyMachine est déployé dans une douzaine de pays dont la Belgique.

Initié en 2020, le projet MyMachine en est à sa quatrième édition et son succès ne fait que se renforcer au fil des années. L’édition 2023 connaîtra une étape décisive ce lundi 18 décembre. En effet, les élèves découvriront aujourd’hui les maquettes des machines de leur rêve qu’ils ont imaginées. « MyMachine est un projet qui stimule vraiment l’esprit de créativité chez les enfants de l’école primaire et permet à différents niveaux d’enseignement de travailler ensemble. C’est aussi un projet qui valorise la formation technique et professionnelle, non seulement auprès des jeunes, mais aussi auprès des parents qui voient les réalisations de leurs enfants », explique Nathalie Duchateau, directrice de l’agence de stimulation économique et territoriale, Basse-Meuse Développement.

Sélection des projets par un jury

Concrètement, les enfants d’écoles primaires (2ème, 4ème et 5ème primaires) imaginent la machine de leur rêve, puis l’idée est prise en charge par des étudiants du supérieur qui se chargent de la conception et la réalisation d’un prototype est assurée par les élèves d’écoles techniques et professionnelles. Le processus débute en septembre et le travail se poursuit jusqu’en mai de l’année suivante. Les différents projets imaginés sont présentés à un jury qui fait la sélection. « Il y a trois propositions par projets, ce qui fait 9 projets », précise Nathalie Duchateau.

Le jury est composé de professeurs des écoles, de représentants d’entreprises, de chefs d’ateliers des écoles secondaires, de représentants du centre de compétences Technifutur et de Wallonie Entreprendre. Pour la conception, ce sont les étudiants ingénieurs de HEPL et d’Helmo Gramme qui s’y collent. C’est en mai que la réalisation finale est dévoilée.

Les étudiants de HEPL présentent leur projet devant le jury. D.R.

 

MyMachine développé dans 12 pays

L’idée de MyMachine est née en Flandre en 2008, puis elle gagné d’autres contrées avant d’atterrir en Wallonie en 2020. Le projet est aujourd’hui coordonné par MyMachine Global Foundation et est déployé dans 12 pays : Belgique, USA, Kenya, Portugal, Kosovo, Slovaquie, Norvège, Afrique du Sud, Mexique, Slovénie, Espagne, Croatie.

L’asbl Basse-Meuse Développement a désormais l’exclusivité pour déployer le projet en Belgique francophone et l’objectif de l’agence est de l’exporter dans d’autres provinces de la Wallonie (Hainaut, Namur, Luxembourg, etc.). Depuis l’édition 2022, l’école supérieure HEC Liège est associée au projet MyMachine dans le cadre d’un cours permettant l’élaboration d’un plan d’affaires pour encadrer la commercialisation de la machine réalisée. Plusieurs entreprises de la région participent au projet d’une manière ou d’une autre (FN Herstal, Safran Aero boosters, TKMI, Cilyx, etc.). Le projet représente un investissement annuel d’environ 140.000 euros dont une bonne partie est financée par une subvention de la Loterie nationale (environ 30.000 euros). Il a aussi le soutien du GRE Liège.

A ce jour, 280 dessins ont été réalisés depuis 2020 et 45 concepts ont été développés. Une vingtaine d’écoles et 320 enfants ont participé aux différentes éditions.


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