Alexander De Croo veut « créer plus d’emplois et rendre l’économie belge plus forte »

Dans un message vidéo de présentation des vœux aux Belges, le Premier ministre, Alexander De Croo (Open VLD) prône la coopération avec les différents gouvernements du pays pour le faire avancer.  Il a fait son mea culpa, en reconnaissant au passage que « rue de la Loi, nous avons parfois été trop obnubilés par nos propres préoccupations » et que « ce faisant, la politique s’est déconnectée des vraies préoccupations » des citoyens. Alexander De Croo a aussi esquissé le bilan du gouvernement à quelques mois des élections régionales et fédérales du 9 juin 2024 : 282.000 emplois créés depuis le début de la législature, une croissance économique de 1,5% (meilleure que la situation aux Pays-Bas et en France), présence dans le peloton de tête européen en matière d’innovation, etc. Pour ses résolutions, il entend continuer à travailler pour renforcer l’économie nationale, créer plus d’emploi et fortifier la classe moyenne. Mais on est à quelques mois des élections régionales, fédérales et européennes du 9 juin 2024 et aucun grand dossier significatif ne risque de passer au conseil des ministres…

Rue de la Loi, nous avons été parfois trop obnubilés par nos propres préoccupations. Ce faisant, la politique s’est déconnectée des vraies attentes.

A quelques jours de la fin de l’année 2023, le Premier ministre Alexander De Croo (Open VLD) a enregistré une vidéo en français et en néerlandais qu’il a publiée sur les réseaux sociaux. Objectif : présenter ses vœux aux Belges et exposer ses résolutions pour l’an neuf. Face caméra, il annonce que l’annonce 2023 est en train de disparaître inexorablement pendant 2024 se tient sur le seuil de la porte. Après une petite introduction consacrée aux tensions et aux conflits qui ont émaillé 2023 et les questions que se posent les Belges sur l’avenir, Alexander De Croo fait son acte de contrition. « Rue de la Loi (résidence du Premier ministre ou encore lieu de réunion du conseil des ministres, ndlr), nous avons été parfois trop obnubilés par nos propres préoccupations. Ce faisant, la politique s’est déconnectée des vraies attentes », concède-t-il.