En visite à Londres pour la (re)conquête des Français de l’étranger, Eric Zemmour a passé le weed-end dans la capitale britannique. L'ancien candidat d'extrême droite à la présidentielle de 2022 est arrivé vendredi 26 janvier par la gare Eurostar de Saint-Pancras. Cette visite outre-Manche était l'occasion pour le polémiste de s'entretenir avec des intellectuels britanniques triés sur le volet et de débattre de la loi sur l'immigration qui est en discussion à la Chambre des Lords. Mais cette visite a été surtout sous haute tension suite à la visite désastreuse qu'il avait effectuée en novembre 2021, lors de la présidentielle. La presse n'était donc pas la bienvenue lors de ce séjour en catimini, ce qui n'a tout de même pas empêché certains Français de Londres de se mobiliser contre sa venue. Le traitement réservé à la presse interpelle : fausses adresses données aux journalistes et changements de lieux de rendez-vous à la dernière minute sans prévenir. Il a déambulé samedi après-midi à Whitechapel, quartier de l'est londonien, avec une forte population d'origine étrangère. Il y a mis en scène des femmes voilées en les filmant à leur insu. Les journalistes avaient initialement été conviés pour la visite dans ce quartier métissé de Londres dimanche 28 janvier à 11h, mais Eric Zemmour et son équipe s’y sont baladés samedi après-midi, posant ainsi un lapin aux journalistes. Pour le maire de Londres, Sadiq Khan, qui a ignoré l’homme politique français, il a indiqué en exclusivité à L-Post, que « La diversité est la plus grande force de Londres, je suis clair, il n'y a pas de place pour la haine dans notre ville ».
Whitechapel est un très bel exemple d'immigration réussie. Mais Eric Zemmour aurait aussi dû aller à Downing Street et rencontrer un certain Rishi, un autre exemple d'immigration réussie.
Des entrevues très privées
Dans une communication très lissée sur les réseaux sociaux, on a pu l'apercevoir s'entretenir avec des intellectuels britanniques, notamment l'essayiste d'extrême droite, David Goodhart, auteur de « Anywhere versus Somewhere », un ouvrage dans lequel il alterne théories de classes et stéréotypes raciaux. Il a également rencontré Michael Portillo, ancien ministre Conservateur sous John Major.
Vous voulez lire la suite de cet article ?
Cet article premium
est réservé à nos abonnés.
Vous êtes déjà abonné ?
Connectez-vous
Pas encore abonné ?
Abonnez-vous
à L Post pour promouvoir la pluralité de la presse. L-Post n’est financé par aucun grand groupe et dépend uniquement des lecteurs. Informer avec rigueur et indépendance a un coût.
Soutenez L Post et le journalisme indépendant : BE85 0689 4115 0106