L'AGRICULTURE BIO N'EST PAS EPARGNEE PAR LA CRISE

Le secteur bio, des préoccupations particulières dans la crise du secteur agricole

La crise du secteur agricole touche aussi durement l'agrictulture bio confrontée à des coûts de revient élevés et une concurrence forte intra-européenne. AFP

Alors que la colère du secteur agricole continue de battre son plein en Europe, nous nous sommes penchés sur le secteur bio en Wallonie. Cette branche de l’agriculture touche différents domaines allant de  la production de viandes, des produits laitiers à la culture de fruits et de légumes en passant par la production des œufs mais aussi des céréales (transformées ou non) à destination du particulier ou de l’exploitant agricole (fourrage). L’agriculture bio est aujourd’hui confrontée à une stagnation, voire une baisse de ses fermiers si bien que l’objectif du Gouvernement wallon à l’horizon 2030 est désormais remis en cause. Présidente de la Fédération wallonne de l’agriculture (FWA), Marianne Streel, affirme que l’agriculture bio traverse « une crise économique grave » par manque de clients et à cause de la concurrence. Le président de l’UBAB, Dominique Jacques dénonce les prix bradés des produits importés notamment de France si bien que « le prix à la tonne du froment bio est passé de 380 à 280 euros ».

Le secteur bio représente actuellement près de 5 % des parts de marché des produits alimentaires achetés sur le territoire wallon. Mais il subit aussi la crise agricole de plein fouet. Moins de normes, moins de paperasse et un revenu décent font aussi partie de leurs revendications pour un changement durable et la préservation de leur métier.

Le secteur bio vit une crise économique grave et, même si le territoire et la diversité ont évolué et que l’offre a augmenté, les clients manquent cruellement. 

Malaise dans le secteur bio

Notre enquête nous a permis de constater que la filière bio est en souffrance et d’ores et déjà, nous pouvons lister plusieurs causes qui sont responsables de ce malaise. Il semblerait désormais que la rentabilité des fermes bio soit devenue similaire, voire moindre qu’en conventionnel et que cela entraine un non-renouvellement des autorisations spécifiques à l’agriculture bio pour un retour au conventionnel.

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