BATAILLE POUR LA MAIRIE DE PARIS EN 2026

Mairie de Paris : les ambitions de Rachida Dati et ses soutiens douchent celles d’Anne Hidalgo

La ministre française de la Culture, Rachida Dati (LR), ambitionne de devenir maire de Paris à l'issue des élections municipales de 2026. Et avec le soutien des partis de la majorité présidentielle... AFP

Entre des élections européennes le 9 juin prochain et une présidentielle en avril-mai 2027, les Français seront appelés aux urnes pour un scrutin local avec les municipales en juin 2026. Dans de nombreuses villes et villages, la bataille est déjà lancée, soit plus de deux ans avant le rendez-vous. Et, plus que dans n’importe ville en France, la bataille fait rage à Paris. Depuis 1977 et le retour du maire de Paris, se sont succédés dans le bureau principal de l’Hôtel de Ville les gaullistes Jacques Chirac (1977-1995) et Jean Tibéri (1995-2001), puis les socialistes Bertrand Delanoë (2001-2014) et Anne Hidalgo (depuis 2014)… Après un scrutin à deux tours dans chaque arrondissement ou secteur, le/la maire de Paris est élu(e) au suffrage indirect, lors d’un premier conseil municipal qui réunit 163 conseillers municipaux. Le même principe est appliqué dans les deux autres plus grandes villes : Marseille et Lyon. Avec ses 2,133 millions d’habitants, la ville de Paris, c’est un budget (pour 2024) de 11,3 milliards d’euros et près de 55 000 agents et fonctionnaires. Les relations entre Anne Hidalgo et Emmanuel Macron sont exécrables. Et en nommant Rachida Dati (Les Républicains) comme ministre, l’actuel locataire de l’Elysée douche les ambitions de réélection de l’actuelle maire de Paris, surtout que la réforme électorale voulue par Emmanuel Macron pour le scrutin de 2026 à Paris, Marseille et Lyon avec un suffrage direct (comme sur l’ensemble du territoire) est synonyme, selon tous les sondages et études, de victoire de la protégée de l’ancien Préisdent, Nicolas Sarkozy…

La mairie de Paris, et le bureau de son patron avec vue sur la Seine et Notre-Dame-de-Paris, est depuis toujours l’objet de tous les désirs, de toutes les convoitises. Le poste, à l’étranger, bénéficie d’un prestige rare, quasiment au même titre que le Président de la République ou le Premier ministre… Et ces derniers temps, des noms plus ou moins connus ont surgi pour l’échéance 2026.

Vous voulez lire la suite de cet article ?

Cet article premium
est réservé à nos abonnés.

Vous êtes déjà abonné ?
Connectez-vous

Pas encore abonné ?
Abonnez-vous
à L Post pour promouvoir la pluralité de la presse. L-Post n’est financé par aucun grand groupe et dépend uniquement des lecteurs. Informer avec rigueur et indépendance a un coût.

Soutenez L Post et le journalisme indépendant : BE85 0689 4115 0106