« Le 22/02, ensemble, on va dégager paysage », tel est l’appel lancé par la Fédération des étudiant(e)s francophones (Fef) aux étudiants de l’enseignement supérieur. Afin de conscientiser chacun du poids de cette réforme, une mobilisation est organisée dans différents endroits : Bruxelles, Louvain la Neuve, Liège et Mons. En effet, les règles mises en œuvre par la dernière réforme ont un impact direct sur la vie de l’étudiant et on ne peut que constater une augmentation de la précarité estudiantine. La suppression de la finançabilité d’un étudiant sera d’application dès la rentrée académique en septembre 2024. La Fef rappelle que dès la rentrée, « un quart des étudiants de la fédération Wallonie-Bruxelles ne sera plus finançable (soit près de 55.000 étudiants, ndlr), ce qui obligera de nombreux jeunes à arrêter leurs études. C’est pourquoi la Fef réclame le retrait de la réforme du décret paysage ». Le PS est d’accord d’apporter des modifications au décret et demande que « l’on sorte de l’enveloppe fermée ». Une commission interministérielle est prévue dans deux semaines et qu’un point sur la réforme du décret paysage est inscrit à l’ordre du jour.
En décembre dernier, le sujet de la précarité estudiantine avait déjà fait débat, suite à la diffusion par la Fédération des étudiant(e)s francophones (Fef) d’un extrait d’une vidéo filmée lors d’une rencontre de la ministre de l’enseignement supérieur, Françoise Bertieaux (MR), avec la Fédération des étudiants libéraux unis (Felu). Dans cette vidéo, la ministre libérale aurait présenté la précarité étudiante comme étant une invention de la Fef. Ces propos ont choqué, non seulement les étudiants, mais aussi de nombreux députés, qu’ils soient dans la majorité ou dans l’opposition. Ces derniers n’avaient d’ailleurs pas manqué d’interpeller la ministre lors d’une commission au Parlement.
Vous voulez lire la suite de cet article ?
Cet article premium
est réservé à nos abonnés.
Vous êtes déjà abonné ?
Connectez-vous
Pas encore abonné ?
Abonnez-vous
à L Post pour promouvoir la pluralité de la presse. L-Post n’est financé par aucun grand groupe et dépend uniquement des lecteurs. Informer avec rigueur et indépendance a un coût.
Soutenez L Post et le journalisme indépendant : BE85 0689 4115 0106