Politique

Les mandataires belges d’origine congolaise et d’obédiences politiques diverses exigent des sanctions contre le Rwanda

Dans le cadre du conflit qui sévit dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), un collectif d’élus et de mandataires belges d’origine congolaise a pris une position forte ce jeudi 22 février, à l’ombre des bâtiments abritant les institutions européennes à Bruxelles. Ces derniers dénoncent le silence assourdissant de la Commission européenne autour du conflit qui ravage l’est du pays en accusant le Rwanda d’être un pays agresseur. Ils demandent donc des sanctions politiaques, diplomatiques, économiques et financières contre le pays du président Paul Kagamé et l’octroi de moyens au Congo pour se défendre. Ancienne secrétaire d’Etat belge, Gisèle Mandaila dénonce la complaisance de la Communauté internationale à l’égard du Rwanda et la différence de traitement entre le conflit à l’est de la RDC qui aurait déjà fait 10 millions de morts et les conflits ukrainien et israélo-palestinien. Elle fustige aussi le manque de visibilité de la situation dans les médias traditionnels belges. Parmi les élus et mandataires qui ont signé la déclaration commune figurent des députés bruxellois (Pierre Kompany/Les Engagés, Nicole Bomele/Défi, Bertin Mampaka/MR, Gladys Kazady/Les Engagés), des échevins (Lydia Mutyebele/PS, Dorah Ilunga, Jacob Kamuanga/Défi, Dr Denis Liselele/PS) et d’autres représentants de la communauté congolaise.

La démarche est inédite et mérite qu’on s’y attarde et la relaye. Pour la première fois de leur histoire de ces dernières années, des élus et mandataires belges d’origine congolaise, d’obédiences politiques diverses, font cause commune contre la guerre qui sévit dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC). La zone englobe l’Ituri, le nord-Kibu et le sud-Kivu.

Le silence assourdissant de la Communauté internationale la rend complice de cette situation.

Une sortie au nom de l’humanisme

Ce jeudi 22 février au Press club Brussels Europe, non loin des bâtiments abritant les institutions européennes, le collectif de ces élus et mandataires a fait entendre sa voix pour dénoncer ce qu’il considère pratiquement comme une situation de non-assistance à pays ou population en danger.

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