La Belgique a besoin de 15.000 ingénieurs à l’horizon 2030
deux élèves ingénieurs du Club de Robotique de l'IUT de Cachan effectuent des réglages sur leur modèle, le 22 mai 2004 à la Ferté Bernard, lors des quarts de finale de la coupe de France de robotique. AFP PHOTO JEAN-FRANCOIS MONIER (Photo by JEAN-FRANCOIS MONIER / AFP)
Ce lundi 4 mars est la journée mondiale de l’ingénierie pour le développement durable. A cet effet, la Fédération royale d’associations belges d’ingénieurs (FABI) alerte sur la pénurie d’ingénieurs. Ses dirigeants soulignent que la transition vers une économie plus verte renforce la nécessité d’avoir toujours plus d’ingénieurs et, d’après eux, la Belgique aura besoin d’au moins 15.000 ingénieurs d’ici 2030 pour faire face aux défis énergétiques. La pénurie est également synonyme de manque à gagner pour l’économie. La fédération a identifié les principales causes de la désaffection des jeunes pour les matières STEM (Sciences, technologie, ingénierie, mathématiques), notamment la perception des sciences et l’ingénierie comme des domaines difficiles et exigeants, le manque d’information des jeunes sur la diversité des métiers et des opportunités de carrières ainsi que le manque d’encouragement et de mentorat.
La pénurie de main-d’œuvre touche plusieurs pans de l’économie dont le secteur industriel qui a besoin d’ingénieurs pour assurer sa transformation vers l’industrie 4.0. Ce lundi 4 mars est la journée mondiale de l’ingénierie pour le développement durable. La Fédération royale d’associations belges d’ingénieurs (FABI) profite de l’occasion pour attirer l’attention sur le fait que la pénurie d’ingénieurs est une menace pour le progrès technologique et le développement économique. « À l'heure où le monde fait face à des défis sans précédent en matière de développement durable, l'ingénierie émerge comme une force transformatrice essentielle pour bâtir un avenir viable », témoigne le Dr Philippe Beaujean, Ingénieur mécanicien et expert hydraulique à la Société wallonne des eaux (SWDE).
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Tout est correct dans cet article.
Il manque néanmoins un composant : notre société et ses politiciens sont à la source de cette désaffection des métiers techniques et les sachants "en sciences exactes" qui les représentent en général.
Si ces métiers étaient valorisés à leur juste valeur, les "sachants" ingénieurs ne permettraient pas aux politiciens de faire n'importe quoi.
L'exemple type est le secteur de l'énergie : que de bêtises accumulées dans les dernières décennies par nos "dirigeants" !
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Tout est correct dans cet article.
Il manque néanmoins un composant : notre société et ses politiciens sont à la source de cette désaffection des métiers techniques et les sachants "en sciences exactes" qui les représentent en général.
Si ces métiers étaient valorisés à leur juste valeur, les "sachants" ingénieurs ne permettraient pas aux politiciens de faire n'importe quoi.
L'exemple type est le secteur de l'énergie : que de bêtises accumulées dans les dernières décennies par nos "dirigeants" !