Selon le premier rapport mondial sur les enseignants de l’UNESCO, il manque actuellement, 44 millions d’enseignants du primaire et du secondaire à l’échelle mondiale pour atteindre l’objectif de développement durable (ODD) 4 – une éducation de qualité pour tous d’ici 2030. Les pénuries d’enseignants touchent aussi bien les pays développés que les pays en développement. C’est dans l’enseignement secondaire que la plupart de ces enseignants (7 sur 10) sont nécessaires, et plus de la moitié d’entre eux remplaceraient des enseignants qui quittent la profession. À l’occasion du Forum de dialogue politique sur la lutte contre la pénurie mondiale d’enseignants  qui s’est tenu ce 26 février à Johannesburg, le Groupe de haut niveau des Nations Unies sur la profession enseignante a également publié ses recommandations sur la transformation de la profession enseignante. Pour l’UNESCO, il s’agit d’une véritable crise qui met à mal les systèmes éducatifs du monde entier. Conclusion, il y a urgence à investir dans l’Education afin de motiver l’engagement en faveur d’une profession précieuse et essentielle.

L’information est inquiétante. Le premier Rapport mondial sur les enseignants, conduit par l’UNESCO, révèle que les systèmes éducatifs du monde entier ont urgemment besoin de 44 millions d’enseignants du primaire et du secondaire d’ici 2030. Cela représente sept enseignants sur dix dans le secondaire et correspond à la nécessité de remplacer plus de la moitié des enseignants actuels, qui vont quitter la profession dans les années à venir.
L’Afrique subsaharienne est particulièrement touchée par ce problème : elle aurait besoin de 15 millions de nouveaux enseignants d’ici 2030. Comprendre l’ampleur des besoins, leurs implications géographiques et leurs effets sur les infrastructures éducatives et les ratios élèves/enseignants est fondamental pour saisir la gravité de la situation.

Les enseignants quittent la profession au cours de leurs cinq premières années d’exercice.