En cette journée de l’Europe, gros plan sur le Prix Charlemagne de la Jeunesse 2024, décerné chaque année, depuis 2008, par le Parlement de l’UE et la Fondation internationale du prix Charlemagne. Et c'est peu dire que cette année, les lauréats représentent la diversité de notre Union d'est en ouest. A côté du prix Charlemagne qui récompense une contribution exceptionnelle à l’unification européenne, le prix Charlemagne de la jeunesse valorise des projets déposés par de jeunes européens en faveur de la défense de la démocratie européenne. Ce mardi, c’est lors d’une cérémonie à Aix-la-Chapelle, berceau du prix, que le Parlement UE et la Fondation internationale du prix Charlemagne ont décerné le prix Charlemagne pour la jeunesse européenne 2024 à une campagne lituanienne contre la violence à l’égard des femmes, à une plateforme française d’autonomisation des jeunes et à un magazine allemand dédié à l’Europe. Peu avant, le Prix Charlemagne 2024 était décerné, par le conseil d'administration de la Société du Prix Charlemagne international d'Aix-la-Chapelle, au président de la Conférence des rabbins européens (CER), le grand rabbin Pinchas Goldschmidt.
Le prix Charlemagne pour la jeunesse européenne, décerné conjointement par le Parlement européen et la Fondation internationale du prix Charlemagne, est ouvert aux initiatives de jeunes âgés e 16 à 30 ans impliqués dans des projets qui renforcent la démocratie et soutiennent une participation active. Chaque année, des jurys nationaux et européens sélectionnent un projet dans chaque pays de l’UE. 27 lauréats nationaux ont été invités à la cérémonie de remise des prix à Aix-la-Chapelle qui s’est tenue ce 7 mai. Depuis sa création en 2008, 5 866 projets ont concouru pour le prix.
A l’origine, un premier projet commun
Avant le prix dédié à la jeunesse européenne, fut lancé, en 1950, le Prix Charlemagne, premier prix politique dans la République fédérale d’Allemagne. L’idée du Prix Charlemagne nait au sein du « Corona Legentium Aquensis », un cercle de lecture fondé en 1946 par l’Aixois, Kurt Pfeiffer. Le cercle tenait lieu de forum de discussion de la haute bourgeoisie d’Aix-la-Chapelle. Il organisait des expositions et invitait des hommes politiques, scientifiques et artistes de toute l’Europe à dispenser des conférences dans la ville de naissance de Charlemagne.
Charlemagne (...), ce nom servait aussi de modèle pour l’avenir, pour l’unification de l’Europe sur le plan économique et politique.
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