LA CRISE CALEDONIENNE ALIMENTEE PAR DEUX PUISSANCES ETRANGERES

Le pompier Macron s’envole pour la Nouvelle-Calédonie pour éteindre le feu kanak sur lequel plane l’ombre de la Chine

Le président français Emmanuel Macron serre la main des membres de l'équipage avant de monter à bord de son avion présidentiel pour se rendre dans l'archipel du Paci-fique de Nouvelle-Calédonie pour tenter de résoudre une crise politique, à l'aéroport d'Orly, en banlieue parisienne, le 21 mai 2024. AFP

A celles et ceux qui s’interrogeaient sur ce qu’allait décider le Président de la République Emmanuel Macron face à la crise en Nouvelle-Calédonie, il n’a pas tardé à répondre. « J’y vais », un voyage aux antipodes, vingt-quatre heures de vol aller, autant retour, pour vingt-quatre heures sur place. A l’image de François Mitterrand qui, en 1985 face au même problème, avait fait le voyage néo-calédonien, Emmanuel Macron a donc pris les habits de pompier pour revenir sur « le caillou » où il s’était déjà rendu en juillet 2023. Son voyage improvisé intervient alors que l’ombre de deux pays plane sur le conflit local : l’Azerbaïdjan et la Chine. La main de ce dernier dans le conflit en Nouvelle-Calédonie est loin d’être désintéressée.

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