TRADITIONS

Les Faaschtebounen et le métier de licier, pépites immatérielles de notre patrimoine wallon

Métier de haute lisse © Ooh ! Collective

De nouveaux venus depuis la mi-mai en matière d’éléments reconnus comme emblématiques du patrimoine culturel immatériel de la Fédération Wallonie-Bruxelles, il s’agit du « savoir-faire du métier de licier en haute-lice », à Tournai,  et de la tradition des « Faaschtebounen » à Arlon. Le premier valorise métier de haute lice qui désigne un métier dont les fils de chaîne sont tendus verticalement, le second récompense une tradition qui se tient chaque premier dimanche de Carême, lorsque les enfants de 5 à 10 ans, encadrés par les membres de la Commission des Fêtes du Royal Office du Tourisme d’Arlon, vont en cortège souhaiter bonheur et prospérité aux mariés de l’année dans l’espoir de recueillir, en échange, friandises et pièces de monnaie.

La Belgique a, depuis des siècles, entretenu des rapports étroits avec la tapisserie. Une communauté passionnée n’a de cesse de valoriser et de défendre ce savoir-faire d’exception. Dès le Moyen-Age, la tapisserie était un art majeur à Tournai et les ateliers de production recevaient des commandes de toute l’Europe et même au-delà. Matières, motifs, techniques, les échanges artistiques et culturels à travers les routes commerciales ont enrichi, au fil des siècles, l’art de la tapisserie à Tournai.

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