L’essor des gîtes touristiques, le succès croissant des plateformes de location en ligne telles qu’Airbnb et la croissance du nombre de résidences secondaires ont profondément modifié l’utilisation des logements. La Conférence Permanente du Développement Territorial (CPDT) vient de publier une étude sur l’impact de l’habitat non permanent en Wallonie rurale, révélant une hausse de 10% des logements touristiques entre 2019 et 2023. Une croissance qui entraîne des pressions sur l’accès au logement local et le marché immobilier, et qui nécessite des mesures de régulation. Cependant, depuis fin janvier 2023, une nouvelle réglementation urbanistique encadre désormais la création d'hébergements touristiques en Wallonie.
Un phénomène sous-estimé
L’utilisation touristique des biens résidentiels notamment dans les campagnes wallonnes engendre diverses pressions, notamment une difficulté croissante d’accès à un logement abordable et une perte de quiétude pour les résidents locaux. Jusqu’à présent, une analyse précise du phénomène à l’échelle de la Wallonie faisait défaut désormais comblée. En effet, la CPDT, plate-forme multidisciplinaire de recherches, de formations et d’échanges créée par le Gouvernement wallon en 1998, vient de réaliser un premier état des lieux qui démontre que la Wallonie rurale n’a pas échappé à cette expansion d’un habitat qualifié de non permanent (HNP).
Certaines communes comptent plus de lits touristiques que d’habitants.
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