PARIS. Au lendemain de La Journée mondiale du réfugié, instituée par les Nations Unies pour rendre hommage aux personnes réfugiées à travers le monde et à l’occasion de prochains JO de Paris, la ville de Paris, en partenariat avec le Haut-commissariat des nations unies pour les réfugiés (HCR) invite à découvrir jusqu’au 30 août,  une exposition photographique illustrant les parcours de sportifs olympiques et paralympiques ou d’anonymes, sur les murs de la caserne parisienne Napoléon. L’occasion d’aborder la délégation des sportifs réfugiés et notamment le portrait de Masomah Ali Zada, cette jeune cycliste olympique, réfugiée afghane en France depuis son départ contraint en 2016 avec sa famille et cheffe de mission de l’équipe olympique des réfugiés des Jeux de Paris 2024.

L'équipe olympique des réfugiés du CIO représente plus de 100 millions de personnes déplacées de force dans le monde.

Depuis ce 17 juin et jusqu’au 30 août prochain, observez-les, découvrez leur talent, leur histoire, leur parcours…Parfait Hakiziman, maître de para-taekwondo, réfugié burundais au Rwanda et membre de l’équipe des réfugiés aux épreuves paralympiques des Jeux 2020, Krisildo Guce, jeune passionné de danse et réfugié albanais à Paris qui enseigne aujourd’hui la danse pour l’association Kabubu dans le cadre du programme Terrains d’Avenir ou encore Masomah Ali Zada, cycliste olympique, réfugiée afghane en France et cheffe de file de l’équipe olympique des réfugiés aux JO parisiens,  et pour tant d’autres, le sport est vecteur d’inclusion, source d’espoir et signe de paix.