LIEGE. C’est ce mardi matin, 25 juin, que le Conseil scientifique indépendant (CSI), en présence de la ministre wallonne de l'Environnement, de la Nature,  mais aussi du Bien-être animal et de la Rénovation rurale, Céline Tellier (Ecolo), a présenté les résultats des prélèvements sanguins effectués par l'Institut Scientifique de Service Public (Issep) dans le cadre de la contamination de l’eau du robinet par des PFAS dans la région de Chièvres et de Ronquières. Il en ressort que plus de 28% des personnes testées à Chièvres présentent un taux supérieur au seuil de risque. Pour rappel, la recommandation du Conseil Supérieur de la Santé pour un groupe de PFAS est dépassée dans 40 zones de distribution en Wallonie. Les fournisseurs d’eau ont mené des premières actions pour réduire ce nombre et restent tenus de respecter un principe de précaution.

Les PFAS aussi nommés « produits chimiques éternels », une  fois rejetés dans l’environnement, ont une durée de vie de plusieurs milliers d’années. Ils sont extrêmement persistants. On les retrouve dans nombre d’objets de la vie quotidienne (vêtements anti-pluie, emballages alimentaires, etc). De part leur nature, on les associe aussi aux risques de cancers, de perturbation du système hormonal et immunitaire.

Le seuil de 20 microgrammes/litre dépassé

Il ressort donc de la communication dispensée ce matin par le Conseil scientifique indépendant (CSI) que la population testée à Chièvres et Ronquières est surexposée aux PFAS. Plus d’un quart (28,8% précisément) des personnes testées sur la présence de 19 PFAS dans leur sang dans la zone de Chièvres (qui compte aussi les entités de Leuze, Ath, Jurbise et Beloeil) dépasse le seuil de 20 microgrammes/litre.