Les écologistes radicaux avaient annoncé, depuis belle lurette, qu’ils cibleraient les jeux olympiques de Paris, occasion unique de faire une publicité mondiale à leur cause (essentiellement : la lutte contre le réchauffement climatique). Les menaces provenant de cette mouvance qui s’est illustrée ces derniers mois par des actions « coups de poing » dans des musées (notamment au Musée d’Orsay, au Musée des Beaux-Arts de Lyon, au Louvre où ils s’en sont pris à « la Joconde » …) sont prises particulièrement au sérieux par les services de renseignement et de police.
Les plus radicaux des militants écologistes ont tenté, à plusieurs reprises de cibler le parcours de la flamme mais, du fait de la sécurité massive déployée autour de ce symbole de l’olympisme, ils ont lamentablement échoué dans leurs projets. Il en faut plus, cependant, pour les décourager, et les services de sécurité redoublent donc de vigilance, conscients qu’au fur-et-à-mesure que le temps s’écoule la rage des activistes décuple et que réussir au moins une action spectaculaire devient leur obsession de tous les instants.
Au moins deux actions déjouées depuis l’ouverture des Jeux
A ce jour, au moins deux actions contre les J.O. ont déjà été empêchées. Samedi 24 juillet, 14 militants du mouvement radical « Extinction Rébellion » ont été interpellés, sur l’île de la Cité et à Châtelet à Paris. Ils devaient participer à une action de « désobéissance civile », nommée « Jeux interdits » et visant à protester « contre les saccages sociaux et environnementaux de Paris 2024 ». Une cinquantaine de militants étaient présents, mais la plupart d’entre eux ont réussi à prendre la fuite.
Concrètement, un peu après 9 heures, onze personnes, huit hommes et trois femmes, ont d’abord été interpellées sur l’île de la Cité par des policiers de la brigade de répression de l’action violente motorisée (BRAV-M) et d’une compagnie d’intervention. Selon une source policière, ils projetaient « de commettre des dégradations » et étaient porteurs de divers matériels de protection et d’une banderole de leur mouvement. L’un des activistes était détenteur d’un antivol en U, « sans posséder de vélo, ni donner d’explications ». La police soupçonne que l’objet devait être utiliser pour « attacher un membre du groupe sur un point fixe et gêner le déroulement d’un évènement ». Une pince multifonction, dissimulant un couteau, a également été retrouvée sur l’une des personnes interpellées.
Des sabotages nocturnes affectant les réseaux de fibre optique de plusieurs opérateurs français (...) ont été commis dans la nuit de dimanche à lundi dans six départements.
Vers 11 heures, trois autres individus ont été arrêtés dans le secteur de Châtelet-Les-Halles. Dans un message posté sur les réseaux sociaux, le mouvement a annoncé l’annulation de l’action de désobéissance civile « suite à la répression qui s’est abattue sur les militants avant même le début de celle-ci » : « Notre démocratie brûle et nous regardons la flamme de Paris 2024 » ont-ils écrit.
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