Pro-Palestinian demonstrators hold placards as they take part in a rally to protest the death of the Hamas leader Ismail Haniyeh, following evening prayers in Fatih district of Istanbul on July 31, 2024. Hamas said on July 31, 2024 its political leader Ismail Haniyeh was killed in an Israeli strike in Iran, where he was attending the swearing-in of the new president, and vowed the act "will not go unanswered". (Photo by KEMAL ASLAN / AFP)
Après environ 10 mois d’opérations militaires visant à affaiblir, voire détruire le Hamas et ramener les otages détenus par le mouvement terroriste palestinien depuis le pogrom du 7 octobre 2023, Israël est loin d’avoir atteint tous ses objectifs. Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, aidé par l’armée, a certes bousculé le Hamas et lui a porté un sérieux coup, mais jusqu’à présent sa croisade contre les terroristes du mouvement ne peut être qualifiée de succès sur toute la ligne.
Certes, Israël a le droit de se défendre, surtout après le pogrom du 7 octobre dernier, mais la stratégie guerrière empruntée par les dirigeants de l’Etat hébreux laisse un goût amer. Car, elle sème sur son chemin des milliers de vies innocentes fauchées dans la bande de Gaza et plonge toute l’enclave gazaouie dans une situation de détresse et de désolation sans précédent. La population gazaouie qui était l’otage du mouvement islamiste du Hamas est aujourd’hui victime de la guerre d’usure aveugle de l’armée israélienne.
La dernière opération qui a abouti à l’élimination du leader politique du Hamas, Ismaël Haniyeh, et de Fouad Shukr, un haut commandant du Hezbollah, est une plume au chapeau des dirigeants israéliens.
La dernière opération qui a abouti, ces derniers jours, à l’élimination du leader politique du Hamas, Ismaël Haniyeh, et de Fouad Shukr, un haut commandant du mouvement Hezbollah, est certainement une plume au chapeau des dirigeants israéliens. Mais elle risque de plonger toute la région du Moyen-Orient dans une spirale guerrière sans précédent. En allant assassiner Fouad Shukr à Beyrouth (au Liban), en représailles à la frappe du 27 juillet qui a tué 12 enfants sur le plateau du Golan, et Ismaël Haniyeh à Téhéran (en Iran) en punition du pogrom du 7 octobre, le Premier ministre israélien provoquera certainement des réponses violentes de la part des mouvements islamistes auquel ils appartenaient et ce, avec le concours des pays hôtes.
Il est temps que toutes les puissances mondiales, principalement les USA, l’Union européenne et même la Chine mettent tout leur poids dans la balance et s’investissent dans un processus pour imposer la voie de la paix au Moyen-Orient. Personne n’a intérêt à ce que la situation continue à se détériorer dans la région, car la guerre aux portes de l’Europe suite à l’invasion russe de l’Ukraine est déjà source d’instabilité et il ne faut pas en rajouter. Par ailleurs, il est temps de plaider pour que cesse la souffrance des familles et des proches des victimes innocentes qui paient le prix fort aux représailles israéliennes menées suite au pogrom du 7 octobre.
Il est temps que toutes les puissances mondiales, principalement les USA, l’Union européenne et même la Chine mettent tout leur poids dans la balance pour imposer la voie de la paix au Moyen-Orient.
Ces différentes opérations de l’Etat hébreux ne font que semer les graines de la colère qui continueront à alimenter la haine entre les peuples. Il est temps d’offrir du répit aux jeunes générations palestiniennes afin d’initier une reconstruction et d’ainsi garantir la paix et le calme au peuple israélien. Un plan garantissant la solution à deux Etats avec une reconnaissance mutuelle couplée à un pacte de non-agression est le seul moyen qui puisse garantir la paix dans la région. Les deux parties concernées en direct y gagneront, mais aussi certaines régions du monde, notamment l’Europe où plusieurs pays sont le théâtre de l’importation du conflit israélo-palestinien sur leur territoire.
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