Après avoir breveté en avril dernier, en première mondiale, un test non invasif de détection de la malaria, la société liégeoise Contipharma vient de mettre au point avec ses partenaires wallons un kit de dépistage (LAMP MPox) alliant les qualités d’un test PCR classique et la rapidité d’un test antigénique dont la première application est destinée à dépister le virus de la Variole du Singe. Cette avancée technologique pourra être utilisée pour d’autres applications de pandémie virale.
Fondée en 2015, Contipharma s’est spécialisée dans le développement et la commercialisation de solutions médicales adaptées, apportant des réponses concrètes à des problématiques de santé publique non résolues. Le LAMP MPox test, c’est son nom, (LAMP pour Loop-mediated isothermal AMPlification) est donc un test rapide in vitro pour la détection du virus de la Variole du Singe, une maladie infectieuse causée par le virus éponyme.
Endémique en République démocratique du Congo
Endémique dans les régions du nord et du centre de la République démocratique du Congo (RDC), le nombre de cas de Mpox a cependant explosé en 2023 et touché 85% des régions de la République démocratique du Congo (RDC). Quelque 12700 personnes, dont 581 sont décédées, ont en effet été infectées dans le pays.
Le LAMP Mpox que nous avons développé en Wallonie permet de répondre directement aux inquiétudes et préoccupations des autorités de santé publique de RDC
Selon l’OMS en effet, « Du 1er janvier au 12 novembre 2023, un total de 12 569 cas suspects de variole du Singe, dont 581 mortels (taux de létalité : 4,6 %), ont été signalés dans 156 zones de santé réparties dans 22 des 26 provinces (85 %) en RDC. Il s’agit du nombre de cas le plus élevé jamais signalé pour une année, certains dans des zones géographiques qui n’avaient jamais fait état de cas de variole simienne auparavant, y compris Kinshasa, Lualaba et le Sud-Kivu ». (Source : https://www.cdc.gov/poxvirus/mpox/outbreak/2023-drc.html)
Alerte à la propagation
Face à l’émergence d’une nouvelle souche du virus MPox (appelée Souche Ib) gardant les caractéristiques de sévérité de la souche initiale et transmissible à présent par voie classique et hétérosexuelle, le Gouvernement congolais et l’OMS tire la sonnette d’alarme quant à la propagation inquiétante du virus en RDC et hors frontières, les pays occidentaux n’étant pas épargnés.
Un kit de dépistage fournissant un résultat valide dans les 20 minutes
La Mpox/Variole du Singe est initialement une zoonosz, soit une maladie transmise de l’animal à l’humain. La souche Ib est quant à elle transmissible par voies classique et hétérosexuelle. Elle est endémique dans les zones de forêts denses d’Afrique de l’Ouest, d’Afrique centrale et d’Afrique de l’Est, en particulier dans les régions du nord et du centre de la République démocratique du Congo (RDC).
Vous voulez lire la suite de cet article ?
Cet article premium
est réservé à nos abonnés.
Vous êtes déjà abonné ?
Connectez-vous
Pas encore abonné ?
Abonnez-vous
à L Post pour promouvoir la pluralité de la presse. L-Post n’est financé par aucun grand groupe et dépend uniquement des lecteurs. Informer avec rigueur et indépendance a un coût.
Soutenez L Post et le journalisme indépendant : BE85 0689 4115 0106