Chaque année l’Union européenne comptabilise 700 000 décès dus à la consommation de tabac, dont plusieurs dizaines de milliers en raison du tabagisme passif. La proposition de révision de la recommandation du Conseil relative aux environnements sans tabac vise clairement à contribuer à une meilleure protection des personnes contre les effets de la fumée de tabac secondaire et des aérosols. Elle marque également une nouvelle avancée dans les efforts globaux déployés par l’UE pour dénormaliser la consommation de tabac et de produits émergents, lutter contre la dépendance à la nicotine et améliorer les mesures préventives en matière de santé.
En février 2013, la Commission publiait un rapport sur la mise en œuvre de la recommandation du Conseil datant de 2009 relative aux environnements sans tabac. Le rapport constatait alors que tous les pays de l’UE ont adopté des mesures pour protéger les citoyens de l’exposition à la fumée de tabac, mais l’étendue et la portée de ces mesures varient considérablement d’un pays à l’autre.
Déjà 13 ans sans fumée ou presque
Mais aussi que les taux d’exposition effectifs des citoyens de l’UE avaient chuté entre 2009 et 2012 (ainsi, dans les bars, le taux est passé de 46 % à 28 %, et dans les restaurants, il est passé de 31 % à 14 %). En Belgique, en Espagne et en Pologne, l’adoption d’une législation complète dès juillet 2011 avait entraîné une très nette baisse de l’exposition à la fumée de tabac dans un délai court.
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