C’est un souverain pontife enthousiaste et de bonne humeur qui est arrivé jeudi soir en Belgique

C’est un pape François détendu, serein, de très bonne humeur et disponible qui a débarqué en Belgique jeudi soir en provenance du Grand-Duché de Luxembourg. La journée de ce vendredi 27 septembre a été émaillée de différentes activités, notamment une audience le matin au château de Laeken avec le roi Philippe et la reine Mathilde et une présence à la cérémonie d’anniversaire de l’Université catholique de Leuven qui fête ses 600 ans.

Après une visite éclair de 8 heures au Grand-Duché de Luxembourg, arrivé tôt à Findel par le vol ITA-4000, c’est par le vol LUXAIR 7007 que le pape François a décollé du Grand-Duché à 18h39, en retard, pour atterrir sur la piste de l’aéroport militaire de Melsbroeck à 19h07, au beau milieu d’une averse digne d’une drache nationale.

L’averse était telle que l’avion du Pape est resté immobilisé un très long moment, et que tous les journalistes avaient dû quitter le podium photo pour s’abriter dans un hangar militaire de Melsbroeck.

Après cette forte perturbation, l’avion pontifical s’est présenté à 19h22 pour que les diverses cérémonies protocolaires puissent commencer. Le Pape a accueilli d’abord le Nonce Apostolique et le chef du protocole des Affaires Etrangères, puis est descendu de l’avion par le côté non exposé à la presse, directement sur son fauteuil roulant par un ascenseur mis à disposition par la société Aviapartner.

Un Pape hilare et familier

Accueilli par le roi Philippe et la reine Mathilde, le souverain pontife s’est néanmoins levé lors de l’exécution des hymnes avant de saluer le Premier ministre, Alexander De Croo, et la ministre des Affaires étrangères, Hadja Lahbib, sous un léger crachin et le bruit malheureusement assourdissant des décollages de certains avions cargos qui, curieusement, n’avaient pas été interrompus.

Avec certains représentants du corps ecclésiastique, le Pape était carrément hilare, prenant le bras de l’un, riant avec l’autre, parlant longtemps avec le suivant, vraiment un Pape très jovial et d’excellente humeur.

Après avoir écouté une chorale d’enfants chanter en son honneur, le chef de l’église catholique radieux les a fait venir à ses côtés pour les féliciter, puis il s’est dirigé à 19h58 vers sa magnifique Fiat 500X blanche au toit noir, avec cette splendide plaque rouge et blanche du Vatican gravée SCV-1. Il a pris place devant aux côtés du conducteur, en continuant, avec le sourire, à saluer toute l’assemblée, malgré l’évolution de l’impressionnante escorte motorisée.

Présent à Leuven pour fêter les 600 ans de la KUL

Près de 300 personnes attendaient le pape François à Woluwe-Saint-Pierre, à la nonciature du Chant d’Oiseau, avenue des Franciscains, barrée et interdite à toute circulation. Le bourgmestre Benoît Cerexhe (Les Engagés) était présent, mais sans protocole particulier pour veiller à la bonne exécution des instructions de Police devant assurer la tranquillité des lieux.

Quelle ne fut pas la surprise des personnes présentes, quand la Fiat 500X du Pape s’est arrêtée à l’entrée de la rue. Baissant la vitre, le souverain pontife tout sourire, salue, remercie, parle, croise du regard les nombreuses personnes qui l’avaient attendu sous la pluie, dont ma fille Ysaline, qui eut le merveilleux privilège non prévu et donc non programmé, de voir le Pape devant elle, et de lui parler. Un souvenir inoubliable, m’a-t-elle dit, car Ysaline, contrairement à son père qui couvrait déjà la visite du Pape Jean-Paul II en 1985 comme journaliste pour le défunt « Pourquoi Pas ? » n’avait encore jamais rencontré un Pape puisqu’elle est née en 1992.

Le pape s’est rendu ce vendredi au château de Laeken où il a été reçu en audience par le roi Philippe et la reine Mathilde, en présence du Premier ministre Alexander De Croo, des corps constitués et la société civile. L’après-midi, il a assisté à la cérémonie d’anniversaire de la KUL (Université catholique de Leuven) qui fête ses 600 ans.

Ph. T.