VEHICULES ELECTRIQUES

Un classement des constructeurs dévoile les entreprises à la traine en matière de respect des droits humains

Amnesty

Dans son nouveau rapport intitulé « Rechargeons les batteries des droits humains. Classement des procédures de diligence requise en matière de droits humains des principaux constructeurs de véhicules électriques », Amnesty International évalue de manière exhaustives, au moyen de critères fondés sur des normes internationales, les politiques et pratiques déclarées par 13 grands constructeurs de véhicules électriques concernant leur diligence requise en matière de droits humains, leur attribuant chacun un score. L’évaluation détermine si ces marques automobiles s’acquittent de leurs responsabilités en matière de droits humains et met en lumière celles qui ne démontrent pas qu’elles répondent aux préoccupations en la matière. Dans la foulée de ce rapport publié cette semaine, l'organisation appelle les gouvernements à adopter et appliquer une législation imposant une diligence requise en matière de droits humains et d’environnement couvrant les activités mondiales et les chaînes d’approvisionnement des entreprises, ainsi qu’à veiller à ce que des recours utiles soient disponibles pour les atteintes aux droits humains liés aux activités mondiales des constructeurs de véhicules électriques.

Alors que la demande mondiale de minerais pour les batteries augmente, le rapport d'Amnesty publié cette semaine appelle les constructeurs automobiles à identifier et atténuer les risques en matière de droits humains liés à leurs chaînes d’approvisionnement, comme les expulsions forcées, les préjudices pour la santé liés à la pollution environnementale et les atteintes aux droits humains des populations autochtones dans les pays où les minerais sont extraits, comme la République démocratique du Congo et les Philippines.

« L’augmentation considérable de la demande de métaux nécessaires à la fabrication des batteries de véhicules électriques impose une pression énorme aux populations touchées par les activités minières », explique Agnès Callamard, secrétaire générale d’Amnesty International.

Amnesty attend des gouvernements qu’ils imposent aux entreprises (...) et à prendre des mesures pour remédier aux insuffisances identifiées.

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