LIEGE AIPORT

Lancement de l’étude d’incidences: une consultation populaire mitigée

LPOST

GRACE-HOLLOGNE. Mercredi soir, LIEGE AIRPORT et la SOWAER (Société wallonne des aéroports) avaient convié les riverains au cœur du Terminal Passager afin de prendre connaissance de l’étude d’incidences sur l’environnement lancée par Liège AIRPORT en vue du projet d’expansion situé au nord-est de l’aéroport. Ce projet s’inscrit dans le Masterplan, validé par la Wallonie, visant à soutenir la croissance de l’aéroport sur les deux prochaines décennies. La réunion publique a rassemblé près de 300 riverains  afin d’en apprendre davantage sur les futurs travaux.  L’inquiétude était au rendez-vous avec pour principaux cris d’alerte : l’augmentation des nuisances sonores, les risques d’inondations liés à  la faiblesse des bassins d’orage proches et la hausse du trafic dans les communes avoisinantes. En un mot comme en cent, la méfiance et la colère étaient palpables.

Ils s’étaient déplacés en nombre, près de 300 personnes, mercredi soir au sein du Terminal Passager de Liège Airport afin de venir écouter et poser leurs questions et rappeler leurs mises en garde et sentiments quant au projet d’extension de la zone nord de l’aéroport liégeois.

Alors que LIEGE AIRPORT, représenté par Grégory Collignon, Head of operations et Frédéric Dossin, Management system environnemental Manager, lance l’étude d’incidence environnementale, les habitants des 18 communes avoisinantes venaient chercher des réponses. Ces derniers ont jusqu’au 5 décembre pour émettre et faire part de leurs observations, suggestions et demandes de mise en évidence de points particuliers auprès de la commune dans le cadre de l’enquête publique. Mais l’ambiance était plutôt à la suspicion d’être véritablement entendu.

Nombreuses inquiétudes

Pour rappel, cette étude d’incidences porte sur l’extension de la zone nord, tout en intégrant les interactions avec les infrastructures environnantes, notamment en lien avec la circulation des camions et des avions. Cette analyse abordera plusieurs aspects environnementaux, comme le bruit, la qualité de l’air, et les impacts sur la mobilité, dans le cadre d’une évaluation globale. Le projet prévoit notamment, construction de 15 parkings pour avions dans la zone nord de l’aéroport, marquant ainsi la première phase d’un plan de développement prévu jusqu’en 2040.

Depuis deux ans, le bruit ne cesse d’augmenter, c’est invivable!

Vous voulez lire la suite de cet article ?

Cet article premium
est réservé à nos abonnés.

Vous êtes déjà abonné ?
Connectez-vous

Pas encore abonné ?
Abonnez-vous
à L Post pour promouvoir la pluralité de la presse. L-Post n’est financé par aucun grand groupe et dépend uniquement des lecteurs. Informer avec rigueur et indépendance a un coût.

Soutenez L Post et le journalisme indépendant : BE85 0689 4115 0106