Les universités britanniques, mondialement reconnues, sont plombées par la baisse des inscriptions d’étudiants étrangers. En cause : des restrictions accrues sur les visas et un discours anti-immigration du précédent Gouvernement conservateur de l’ancien Premier ministre, Rishi Sunak. Dépendantes des frais de scolarité élevés de ces étudiants pour équilibrer leurs budgets, certaines institutions tirent la sonnette d’alarme face à une crise financière qui s’aggrave. Des mesures d’urgence, comme la multiplication des campus internationaux dans les pays d’origine des étudiants, peinent à compenser l’impact de cette désaffection.
Les universités britanniques, parmi les plus prestigieuses au monde, peinent à maintenir leur rayonnement dans un contexte de baisse des inscriptions internationales. Sur l’année académique 2022/2023, elles comptaient près de 760 000 étudiants étrangers, une présence cruciale dans un secteur très concurrentiel.
Les changements sous le précédent gouvernement ont rendu le Royaume-Uni moins attractif .
Le Royaume-Uni restait alors la deuxième destination mondiale, juste après les Etats-Unis, attirant majoritairement des étudiants indiens, chinois et nigérians. Ces étudiants payent des frais de scolarité faramineux, parfois trois à quatre fois plus élevés que ceux des nationaux : 31 000 livres sterling (environ 37 200 euros) à l’UCL (University college London), par exemple, contre un plafond de 9.250 livres pour les étudiants britanniques.
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