Confrontée à des arriérés de salaires et à des taxes impayées pour un total d’environ 19 millions d’euros, la direction du site de Dudelange a fait aveu de faillite. La décision de justice a été rendue ce vendredi 29 novembre 2024. Un curateur a été désigné. Les 150 travailleurs du site ont accueilli la décision avec un soulagement, car ils estiment qu’elle ouvre la porte à un repreneur. Les autorités luxembourgeoises sont à l’écoute des travailleurs et leur apportent toute leur assistance pour trouver une solution de relance du site de Dudelange. A Liège, c’est plutôt la colère et l’indignation qui dominent chez les travailleurs, surtout après avoir découvert la sortie du ministre wallon de l’Economie et de l’Emploi, Pierre-Yves Jeholet dans la presse, estimant que « la sidérurgie n’est plus un secteur stratégique d’avenir ». « On ne comprend pas cette déclaration, après nous avoir soutenu l’inverse lors de plusieurs réunions. C’est scandaleux », nous a confié Alexandre Caruana, délégué Setca chez Liberty Liège Dudelange.
Premier revers de taille pour le groupe Liberty Steel, propriété du conglomérat Gupta Family Group (GFG) Alliance. La presse luxembourgeoise a indiqué ce vendredi matin 29 novembre 2024 que la direction du site de Liberty Steel à Dudelange a fait aveu de faillite, une demande validée par la justice grand-ducale qui a désigné, dans la foulée, un curateur (Me Olivier Wagner).
Vous voulez lire la suite de cet article ?
Cet article premium
est réservé à nos abonnés.
Vous êtes déjà abonné ?
Connectez-vous
Pas encore abonné ?
Abonnez-vous
à L Post pour promouvoir la pluralité de la presse. L-Post n’est financé par aucun grand groupe et dépend uniquement des lecteurs. Informer avec rigueur et indépendance a un coût.
Soutenez L Post et le journalisme indépendant : BE85 0689 4115 0106