ECONOMIE

Bruxelles- Capitale : la non reconduction des mandats des ESMI menace près de 2700 emplois !

Concertes

Les entreprises sociales mandatées en insertion (ESMI) jouent un rôle crucial dans le tissu économique et social de la Région de Bruxelles-Capitale. Ces entreprises à finalité sociale sont une bouée de sauvetage pour les personnes les plus éloignées du marché de l’emploi, notamment les chômeurs de longue durée et les bénéficiaires du CPAS. Cependant, elles sont aujourd’hui confrontées à une situation alarmante et campent le rôle de variable dans le marchandage politique bruxellois.  Pour Bénédicte Sohet, Secrétaire Générale de ConcertES, la plateforme de concertation des organisations représentatives de l'économie sociale en Wallonie et à Bruxelles, si ce mercredi, le Gouvernement bruxellois ne reconduit pas les mandats des 106 ESMI ayant introduit leurs demandes de renouvellement, ce sont près de 2.700 emplois qui seront directement menacés.

Une centaine d’entreprises d’insertion socio-professionnelle risquent de mettre la clé sous la porte.

« Les entreprises sociales mandatées en insertion ne peuvent pas être les otages d’un marchandage politique », explique Franck Kerckhof, porte-parole de la Fédération RESSOURCES, représentant 78 entreprises sociales et circulaires du secteur de la réutilisation des biens et des matières en Wallonie et à Bruxelles. « Il est urgent que les responsables politiques, qu’ils soient en affaires courantes ou engagés dans les négociations pour la formation du futur gouvernement, prennent des décisions à la hauteur des enjeux auxquels Bruxelles fait face ».

Un effet domino pour des milliers de ménages

La responsabilité collective des mandataires bruxellois et particulièrement du Ministre du budget est engagée. Nous appelons donc le gouvernement bruxellois à agir immédiatement pour sauvegarder ces missions d’insertion et d’utilité publique, déléguées par la Région, en prenant une décision lors de la dernière réunion du gouvernement de ce mercredi. Les personnes les plus vulnérables de notre société ne peuvent pas payer le prix de l’immobilisme politique.

Toujours en affaires courantes, le gouvernement bruxellois tarde, depuis de nombreuses semaines, à prendre ses responsabilités et expose les ESMI à des coupes budgétaires qui menacent tout simplement leur survie alors que celles-ci ont introduit leurs demandes de reconduction des mandats de longue date.

La Région Bruxelloise peut-elle se permettre un deuxième « Audi Brussels »?

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