Dans un entretien de fin d'année accordé à L-Post, le ministre-Président wallon, Adrien Dolimont (MR), se réjouit du vote récent du budget 2025 au Parlement wallon. Il reconnaît que l'opposition joue son rôle, mais l'invite à faire preuve de cohérence. Car dit-il, si la Wallonie ne prend pas des mesures pour redresser sa trajectoire budgétaire, elle ne pourra pas faire face aux crises qui vont malheureusement survenir. Il justifie les mesures budgétaires et conteste les critiques accusant le Gouvernement wallon d'avoir concocté un budget d'austérité. Il défend aussi la réforme de la fonction publique wallonne. Il appelle les bourgmestres de Charleroi et de Mons qui critiquent les conditions posées par le Gouvernement wallon pour accorder un prêt total de 235 millions d'euros à trois villes wallonnes endettées, mais à qui les banques ne veulent plus prêter de l'argent.
Peut-on dire que l’année 2024 se termine bien pour le Gouvernement wallon avec le vote du budget 2025 intervenu, il y a quelques jours au Parlement régional ?
C’est une première étape importante. Il est clair que le vote du budget permet de mettre un cadre pour le début de l'année 2025. C’est une bonne chose, en effet. 2025 sera une année pleine de défis avec la transformation entamée. Nous allons accompagner au maximum l'ensemble des intervenants de notre société pour pouvoir créer avec eux la Wallonie demain.
Quand on voit la situation au niveau d'endettement, il est clair qu’à un moment donné, il faut revenir à la raison.
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