COMMERCES

Etre commerçant, un long fleuve tranquille ? Ça se discute…

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Les commerçants sont des entrepreneurs comme les autres. Deux fois par an, à l’occasion de la période des soldes, l’UCM interroge les commerçants de proximité wallons et bruxellois. En outre, cette année, l’Union des Classes Moyennes a choisi de porter son sondage sur d’autres préoccupations, liées à l’essence même du métier de commerçant. Les enseignements y sont nombreux. Selon l’enquête réalisée, auprès de commerçants indépendants non franchisés et de commerçants actifs à 50 % dans le secteur textile, plus de 75 % des répondants estiment que leur activité est soit stable, soit en décroissance depuis les six derniers mois. En outre, à la question visant l'ouverture dominicale, 85 % d'entre eux répondent « non » catégoriquement ou presque.

Au travers de cette enquête, l’UCM a identifié trois raisons qui poussent les commerçants à se réinventer.  D’abord, la concurrence des plateformes de vente en ligne et une pression constante sur les prix, visibilité, grandeur de gamme de produits les encouragent à proposer des produits différents.
Vient ensuite, l’évolution du comportement d'achat amène à de nouvelles attentes des consommateurs à capter. Enfin, la confiance des ménages et le contexte socio-économique apparaissent comme des facteurs d’érosion diminuant les achats, notamment les achats « plaisir ».

Le commerçant indépendant est fort d’une expérience, d’un savoir-faire et d’un conseil à la vente.

Soldes hiver 2024-2025, c’est parti

Selon l’enquête de l’UCM, moins de 20 % des commerçants interrogés disposent d’un stock plus faible que l’an passé à la même période, 50 % ont un stock plus important. La quasi-totalité des commerçants n’a pas réellement de stratégie de stockage en amont des soldes. Ils déclarent notamment fonctionner à flux tendus.

En outre, depuis quelques années, les commerçants disposent d’un éventail de possibilités pour vendre leur stock « hors soldes ». Il s’agit, par exemple, des « promos d’hiver », « prix d’ami » et autres « winter deals ». Or, notre dernier sondage laisse apparaitre une tendance inattendue car deux commerçants sur 3 font le choix de ne pas utiliser ces offres dans la période avoisinant Noël, mais bien toute l’année.

Des attentes mitigées et une demande d’accompagnement

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