Unicef : près de 109 millions d’enfants auxquels venir en aide en 2025

Dans son traditionnel rapport humanitaire d’urgence en faveur des enfants, connu sous le nom de « Humanitarian Action for Children », et paru en décembre, l’UNICEF donne un aperçu détaillé des situations d’urgence dans le monde ainsi que des fonds nécessaires pour apporter des solutions. Dans le contexte actuel, qui combine conflits et crise climatique, il faudrait environ 9,9 milliards de dollars pour aider près de 109 millions d’enfants issus de 146 pays, d’ici 2025. Ce montant sera utilisé pour faire face aux défis croissants menaçant les enfants, tels que les conflits, les changements climatiques, le déplacement forcé et les problèmes de santé. 2025, on y est…

En 2024, plus de 57 millions d’enfants sont nés dans des zones de crise, et ce nombre devrait encore augmenter en 2025.
Les situations d’urgence d’aujourd’hui sont imprédictibles et peuvent évoluer à tout moment. Les enfants sont parmi les plus impactés par les conséquences de catastrophes naturelles soudaines.
Ces catastrophes mettent en danger leur santé, provoquent une insécurité alimentaire et hydrique et entravent l’accès à l’éducation. La peur, la confusion et l’incertitude associées à ces catastrophes peuvent provoquer des traumatismes à long terme qui compromettent gravement leur capacité à se développer mentalement et émotionnellement.

Situations d’urgence et financement insuffisant

« L’ampleur des besoins humanitaires des enfants est historiquement élevée, avec chaque jour davantage d’enfants atteints. Il est de la responsabilité de l’UNICEF de soutenir chacun de ces enfants avec les services et les ressources essentielles dont ils ont besoin et de veiller à ce que leurs droits soient protégés et respectés », explique Catherine Russell, Directrice générale de l’UNICEF.

 Chaque jour, les équipes de l’UNICEF mettent tout en œuvre pour aider chaque enfant en difficulté.

Les enfants qui grandissent dans des zones de conflit sont souvent témoins de violences, d’abus et de la dégradation de leur environnement, ce qui les prive totalement de leur sentiment de sécurité et de stabilité. Les bouleversements permanents de leur vie font qu’il leur est difficile de se consacrer à autre chose qu’à leur survie.