En exclusivité pour L-Post, la ministre fédérale du Climat, de l’Environnement, du Développement durable et du Green Deal, dresse le bilan de la participation d’Ecolo au Gouvernement et de son action. Zakia Khattabi estime que la répartition partisane des compétences ministérielles ne permet pas de créer un esprit d’équipe et regrette que la Belgique demeure encore un pays particratique. « On reste trop liés à nos partis une fois qu’on est dans un gouvernement, il faudrait rompre ça et faire en sorte que pendant 5 ans, on appartienne à une équipe qui est l’équipe gouvernementale, avec une personne à qui on a des comptes à rendre, c’est-à-dire le Premier ministre sur base d'une feuille de route qui est l’accord de majorité », observe-t-elle. Elle relève ses victoires et ses insatisfactions. Elle rend hommage à son administration dont elle salue l’expertise. Elle tacle la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen à propos de la signature de l’accord du Mercosur et décoche quelques flèches vertes au Gouvernement wallon sur le dossier. Voici la première partie d’un entretien fleuve.
Plus de 6 mois après les élections du 9 juin 2024, le Gouvernement fédéral n’est toujours pas formé. Que pensez-vous de la situation en tant que ministre sortante ?
C’est le supplice chinois… Je ressens de l’inquiétude, mais aussi de l’agacement, parce que je ne crois pas, vu les acteurs autour de la table, que politiquement ce soit irréconciliable. Et donc, ce sont surtout les égos qui parlent et ça, c'est insupportable. A la limite, on se dirait qu’il y a des projets politiques antagonistes tels que c’est compliqué. Mais ce qui est encore plus inacceptable, ce sont des querelles d’ego et une incapacité des uns et des autres d’aller au-delà de leur intérêt vu la situation. Et quand on voit l’état du monde, je me dis quel luxe on a de se permettre cette crise. Et pour les matières qui me concernent en particulier, c’est aussi une inquiétude.
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