Le président du MR persiste et signe. Pour lui, le modèle de culture en Communauté française est dépassé et mérite d’être dépoussiéré. Il défend la création d'un fonds spécifique pour financer les projets culturels sur base de critères objectifs. Les frères Daerdenne en prennent pour leur grade. Il fustige la cérémonie des Magritte du cinéma qui s’est déroulée le week-end dernier à Bruxelles estimant que le niveau des réflexions laisse à désirer. « Si c'est ça l'élite intellectuelle et culturelle de la Belgique francophone, je suis extrêmement inquiet sur le niveau des réflexions », dit Georges-Louis Bouchez. Il répond au passage à la ministre-Présidente du gouvernement de la Communauté française (Fédération Wallonie-Bruxelles), Elisabeth Degryse (Les Engagés) qui lui avait répondu avec tact quand il avait fait sa sortie sur le ministère de la Culture.
Trois semaines après la formation du gouvernement fédéral dont il a négocié l’accord de gouvernement avec ses pairs des autres partis politiques (NV-A, Vooruit, CD&V, Les Engagés), le président du MR, Georges-Louis Bouchez est loin d’être épuisé par les heures de négociations. Son dynamisme est intact, de son mordant. Il nous reçoit pour une longue interview ce mardi matin, 25 février, au 10ème étage de l’immeuble abritant le siège de son parti sur l’avenue de la Toison d’or à Bruxelles. Plusieurs thèmes ont été abordés et pour cette première partie consacrée à la culture et aux télés locales, le papa de Charles-Louis (1 an) n’élude aucune question. Les organisateurs des Magritte du cinéma belge sont habillés pour l’hiver. Le président des libéraux francophones confirme la rationalisation des télés locales et comment il voit la réforme : soit elles sont intégrées à la RTBF (en produisant des contenus communs), soit elles accueillent des partenaires privés. Et il cite d’éventuels partenaires, des groupes de presse francophones bien connus.
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