Illustration picture shows the start of a strike at 10pm by railway unions CGSP Cheminots and CSC Transcom at Brussel Zuid - Bruxelles Midi - Brussels South railway station, on Wednesday 25 May 2016, in Brussels. Unions ACV and ACOD didn't call on their members to join the strike. BELGA PHOTO THIERRY ROGE
Selon informations, le syndicat indépendant Metisp-Protect vient de déposer un nouveau préavis de grève à la SNCB pour « dénoncer les atteintes aux droits et aux conditions de travail des cheminots ». Sans retour positif des dirigeants des chemins de fer belges (SNCB, Infrabel, HR Rail) sur les revendications, l’action se déroulera du 23 mars à 22h au 30 mars à la même heure, couvrira tous les cheminots et se concernera les trois régions du pays. Par ailleurs, les dirigeants de Metisp menacent d’organiser une semaine de grève par mois sur le rail belge. Cette nouvelle initiative intervient après le rejet d’un récent préavis de grève d’un mois rejeté par HR Rail sous prétexte qu’il n’est pas conforme à la règlementation. Elle vient s’ajouter aux 18 jours de grève décrétés pour les 5 mois à venir par les deux grands syndicats de la SNCB (CGSP-Cheminots, CSC-Transcom).
Metisp-Protect ne baisse pas les bras et continue son action pour maintenir la pression sur les dirigeants des chemins de fer belges (SNCB, Infrabel, HR Rail) et sur le nouveau gouvernement dans sa croisade contre les projets du Fédéral visant les cheminots. Selon nos informations, après le rejet de son récent préavis de grève d’un mois en mars sur le rail belge, le syndicat indépendant vient de déposer un nouveau préavis. « Nous avons décidé de déposer un nouveau préavis pour dénoncer les atteintes aux droits et aux conditions de travail des cheminots. Mais cette fois, elle s’étendra sur une semaine », nous a confirmé Mohammed Benyaich, président de Metisp-Protect.
Une semaine de grève
Concrètement, sans retour positif des dirigeants des chemins de fer belges sur les revendications, la grève aura lieu du 23 mars à 22h au 30 mars à la même heure. Elle visera les trois régions du pays (Wallonie, Bruxelles, Flandre) et couvrira tous les cheminots (SNCB, Infrabel, HR Rail).
Nous avons décidé de déposer un nouveau préavis pour dénoncer les atteintes aux droits et aux conditions de travail des cheminots.
Metisp-Protect rappelle que ses revendications concernent les dossiers majeurs abordés lors de la réunion de la sonnette d’alarme du 19 février 2025. Le syndicat dénonce l’augmentation de l’âge de la pension (de 55 ans à 67 ans) et la suppression des tantièmes « fragilisant la stabilité des carrières et ne tenant pas compte de la pénibilité des métiers ». Il fustige la flexibilisation accrue du travail par l’introduction des horaires adaptables au détriment du personnel et la suppression de certaines garanties sur les allocations de nuit et de week-end.
La fin programmée de HR Rail figure aussi dans les revendications Metisp, car le syndicat estime que ce projet remet en cause la gestion centralisée des ressources humaines du secteur ferroviaire et ouvrirait la porte à une privatisation progressive.
Revendication supplémentaire
Metisp estime que le nouveau gouvernement fédéral exerce une pression budgétaire sur les chemins de fer belges (réduction de la dotation) et menace les droits syndicaux des travailleurs, ce qui aura comme conséquences, d’après ses dirigeants, une limitation de la protection des agents et un affaiblissement du dialogue social.
« Nous contestons aussi le refus catégorique de HR Rail concernant la revalorisation des conducteurs de manœuvre, malgré l’évolution de leurs responsabilités et leur rôle clé dans la sécurité ferroviaire et la préparation des trains. Cette absence de reconnaissance constitue un problème majeur que nous exigeons d’ajouter aux revendications en cours », lit-on dans le préavis de grève dont nous avons eu connaissance.
Nous contestons aussi le refus catégorique de HR Rail concernant la revalorisation des conducteurs de manœuvre, malgré l’évolution de leurs responsabilités et leur rôle clé dans la sécurité ferroviaire.
Il nous revient que dès la réception du nouveau préavis de grève, HR Rail, l’employeur des cheminots et qui les met à disposition de la SNCB (opérateur ferroviaire) et d’Infrabel (gestionnaire de l’infrastructure ferroviaire), a invité les dirigeants de Metisp-Protect à une réunion de conciliation le 3 mars. Cette réponse tranche avec le dépôt du préavis de grès d’un mois qui avait été rejeté illico sans donner lieu à une concertation.
18 jours de grève durant les 5 prochains mois
Sans résultat positif, Metisp menace d’organiser une semaine de grève tous les mois.
Ce nouveau préavis de grève vient s’ajouter au calendrier d’actions spécifiques décrété par les deux plus grands syndicats des chemins de fer belges. En effet, la CGSP-Cheminots et la CSC-Transcom ont annoncé 18 jours de grève pour les 5 mois à venir. Une première action est annoncée le 17 mars. Quatre jours de grève par mois sont programmés d’avril à juillet. « Si une action interprofessionnelle ou intersectorielle est organisée, elle remplacera une action spécifique aux chemins de fer », précisent les deux grands syndicats dans un tract envoyé aux cheminots.
Ils invitent leurs affiliés à participer à la grève générale du 31 mars 2025 qui risque de paralyser tout le pays.
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