LES ENGAGES ET LE MR DIVISES SUR LE THEME DE LA FAMILLE

Allocations familiales : Le ministre wallon Yves Coppieters (Les Engagés) répond à Georges-Louis Bouchez (MR)

Le ministre wallon, en charge de la Famille, Yves Coppieters (Les Engagés) défend, au nom de son parti, les allocations familiales pour les familles nombreuses. bePress Photo Agency / BOURGUET

Ministre wallon de la Famille, en charge des Allocations familiales, Yves Coppieters (Les Engagés) a répondu, ce dimanche 2 mars 2025, répond à la sortie du président du MR, Georges-Louis Bouchez sur les allocations familiales. Dans une publication sur X (ex-Twitter), il rappelle que « la suggestion de réduire, voire supprimer les allocations à partir de 4, 5, 6 enfants ne fait partie d’aucun accord de gouvernement. Un enfant = un enfant. Nous ne dérogerons jamais à ce principe », écrit-il sur le réseau social. La Ligue des familles avait aussi réagi estimant que « nombreuses ou non, toutes les familles méritent d’être soutenues. Les allocations familiales ne permettent pas même pas de faire face, seules, au coût d’un enfant. Notre société doit donner à tous les enfants, les chances de grandir dans les meilleures conditions ». Dans un entretien qu’il nous a accordé, Georges-Louis Bouchez lançait le débat en se demandant s’il fallait accorder des allocations de familles aux familles nombreuses estimant que « faire un enfant est un choix personnel. Est-ce que c’est l’Etat qui doit payer ça ? Je n’en suis pas certain. Est-ce qu’il faut donner des allocations familiales 7 fois si on a 7 enfants ? », avait-il déclarer.

Les majorités auxquelles participent le MR et les Engagés, tant au fédéral qu’en Communauté françaises et à la Région wallonne ne seront pas un long fleuve tranquille. Car, même s’il entend respecter les différents accords de gouvernement signer, le président du MR, Georges-Louis Bouchez ne compte pas s’abstenir sur d’intervenir sur des sujets, même ceux qui ne font pas partie des accords.

Questionnement sur les allocations pour les familles nombreuses

Dans un grand entretien sur plusieurs thèmes qu’il nous a accordé, il questionne la politique menée concernant la prime de naissance et les allocations familiales. « Faire un enfant, c’est quand même un choix personnel. Est-ce que c’est l’Etat qui doit payer ça ? Je n’en suis pas certain. Est-ce qu’on ne doit pas commencer à réanalyser ces politiques pour se demander si on doit donner une prime à la naissance ? Est-ce qu’il faut donner des allocations familiales 7 fois si on a 7 enfants ? A un moment donné, on peut effectivement avoir un soutien, mais les gens qui décident d’avoir une famille nombreuse, c’est leur choix. Tu fais 7 enfants, tu dois quand même réfléchir à tous les impacts que cela génère. Ce sont des questions qu’on peut poser », nous a confié Georges-Louis Bouchez.

A un moment donné, on peut effectivement avoir un soutien, mais les gens qui décident d’avoir une famille nombreuse, c’est leur choix.

Fidèle à ses opinions, il a répété ses critiques dans d’autres organes de presse suscitant des critiques tous azimuts. Cette fois, c’est le ministre wallon de la Famille, Yves Coppieters (Les Engagés, en charge des allocations familiales, qui monte au créneau pour rappeler la position de son parti. « Allocations familiales : la suggestion de réduire, voire de supprimer les allocations familiales à partir de 4, 5, 6 enfants ne fait partie d’aucun accord de gouvernement. Un enfant = un enfant. Nous ne dérogerons jamais à ce principe », a-t-il écrit ce dimanche 2 mars sur le réseau social X (ex-Twitter), taguant la Ligue des familles.

Sens de la responsabilisation

Cette dernière avait déjà réagi plusieurs plus tôt sur le sujet et via le même canal (X). « Nombreuses ou non, toutes les familles méritent d’être soutenues. Les allocations familiales ne permettent même pas de faire face, seules, au coût d’un enfant. Notre société doit donner à tous les enfants les chances de grandir dans les meilleurs conditions », a indiqué la Ligue des familles.

Pour de nombreux observateurs, la sortie du président des libéraux francophones doit se comprendre sous le signe de la responsabilisation des familles.